jeudi 29 décembre 2011

Death comes to Pemberley, P.D. James

The year is 1803, and Darcy and Elizabeth have been married for six years. There are now two handsome, healthy sons in the Pemberley nursery, Elizabeth's beloved sister Jane and her husband, Bingley, live within seventeen miles, the ordered and secure life of Pemberley seems unassailable, and Elizabeth's happiness in her marriage is complete. But their peace is threatened and old sins and misunderstandings are rekindled on the eve of the annual autumn ball. The Darcys and their guests are preparing to retire for the night when a chaise appears, rocking down the path from Pemberley's wild woodland, and as it pulls up, Lydia Wickham, an uninvited guest, tumbles out, screaming that her husband has been murdered.

Death Comes to Pemberley is a powerful work of fiction, as rich in its compelling story, in its evocation of place, and its gripping psychological and emotional insight, as the very best of P. D. James. She brings us back masterfully and with delight to much-loved characters, illuminating the happy but threatened marriage of the Darcys with the excitement and suspense of a brilliantly crafted mystery.

J'ai choisi ce livre pour deux raisons: découvrir P.D. James et lire encore sur Mr.Darcy et cette chère Elizabeth!  Si je n'ai pas été impressionnée par le talent de l'auteur pour mener à terme une enquête, je suis dans un autre état en ce qui concerne son style d'écriture.  Elle a si bien reproduit le style de Jane Austen que j'avais l'impression de lire l'originale!  Ce roman aurait pu être une suite, sans gêne.  C'est vrai qu'on imagine mal Austen parler d'un meurtre sur les terres de Pemberley, mais pour le reste tout y est.  Les dialogues, la retenue des dames, les préparations de grande soirée, le personnel de la maison, les Bennet, les Bingley, le thé et les promenades dans la campagne anglaise.  C'est cet aspect du livre qui m'a plu.  L'enquête est plutôt brève et le procès assez expéditif sans compter qu'il se termine presque sur un vingt-cinq cents lancer en l'air...  Comme dans certains polars, le coupable semble sortir du garde-robe où il attendait sa scène en regardant par la fente de la porte (je pense à certains Agatha Christie!).

Sinon, ce fût très agréable de retrouver les Darcy qui ont maintenant deux garçons, les Bingley qui eux ont trois enfants et la délicate Georgiana, la soeur de Mr.Darcy, pour qui l'avenir se dessine.  George Wichkam et sa femme Lydia, la soeur de Jane et Elizabeth, sont toujours aussi turbulents et l'histoire se déroule principalement autour d'eux, il faut s'y faire... 

Ce n'est donc pas un livre à lire si vous êtes en quête d'une belle intrigue mais plutôt pour retrouver une imitation réussie de la plume d'Austen et ses personnages attachants que nous ne voulons pas oublier!  Je ne crois pas qu'une traduction en français soit disponible pour l'instant.

5 commentaires:

Cachou a dit...

Rôh, j'ai envie. Demain, pas impossible que je passe dans une librairie anglaise, on verra si je sais résister à la tentation... J'aime bien l'idée d'une écriture à la Jane Austen.

Jules a dit...

Cachou: oh oui, on a vraiment l'impression de lire Austen!

Grominou a dit...

C'est décidé, je l'inscris sur ma LAL!

Jules a dit...

Grominou: :) ça ne coûte rien de le mettre, c'est ce qui est merveilleux dans la LAL!!

Joelle a dit...

Il n'a pas trainé dans ta PAL ;) Je l'ai reçu il y a 4 jours mais comme j'ai d'autres livres à lire assez rapidement, il va devoir attendre un petit peu !