Le cadre de cette histoire est une ville frontière nommée Highwater, lieu imaginaire plein d’insectes et de végétation luxuriante, où l’on trouve une mine abandonnée qui structure le récit. L'auteure commence par nous présenter une carte de la mine, puis elle donne à chaque chapitre un titre correspondant à un emplacement différent. Au niveau de l'histoire, la narratrice part à la recherche de Venise, une femme qui a été son amante et dont elle est très amoureuse. Il s'agit d'une véritable course folle. Venise est simultanément partout et nulle part, et tout comme Highwater, elle se révèle insaisissable et fuyante. Le labyrinthe du lieu et celui de la mémoire finissent par se rejoindre à travers cette quête de la femme aimée et perdue.Olga Duhamel-Noyer écrit en prose poétique, un style qui n’est pas sans rappeler Julien Gracq. Ainsi, Highwater s'avère un roman à la fois déroutant et attirant, inquiétant et sensuel, qui oscille en permanence entre passé et présent. Dans cet univers, le dépaysement est non seulement géographique mais également littéraire, notamment grâce à une écriture très imagée. Le fil conducteur du roman suit une métaphore filée qui associe les sentiments aux multiples recoins de la mine.Highwater fait penser à l’un des premiers polars lesbiens, After Dolores (1988), écrit par la new-yorkaise Sarah Schulman, dans lequel la narratrice évoquait elle aussi le souvenir obsessionnel de son amante. Au final, Highwater s'avère un livre très original qui sort des sentiers battus et qui vous fera découvrir Olga Duhamel-Noyer, une jeune et nouvelle écrivaine de talent.
Si le sujet vous intéresse... moi, je le classe dans le département des oubliettes... Comme quoi l'emballage n'est pas toujours significatif du contenu!
sortie des japonais ? tu m'a bien donné envie avec les 4 tomes ... aprés mes chinoiseries
RépondreEffacerCela m'a l'air effectivement bien compliqué.
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