Alors que la métropole est secouée par une série d’attentats violents commandés par un groupe d’indépendantistes extrémistes, tout est calme à Saint-Alexis. Du moins, jusqu’à ce qu’un étranger survienne un beau matin et s’immisce dans le paisible quotidien des villageois. C’est en effet dans ce petit village typique de la ruralité profonde du Québec que le jeune terroriste Roman Maric a choisi de se réfugier en attendant que la poussière de ses engins meurtriers retombe sur la ville. Loin de se douter que leur survenant est en réalité un être vil, prêt à tuer femmes et enfants au nom d’une cause, les villageois apprécient son caractère sympathique et attachant. Tous succombent à son charme. Et, entouré du peintre Gauthier, de l’intellectuel Hubert et d’Elsa et Nadja, deux soeurs rivales, Roman Maric oublie lui-même sa véritable nature pour apprendre le bonheur. Mais un terroriste peut-il vraiment être sympathique ? Roman Maric peut-il se permettre d’avoir des amis ? Une vie amoureuse ?
Crédible ou pas crédible. Un roman de science-fiction ou un avant-goût d’un futur Québec militant pour la souveraineté ? Quelques détails qui agacent, des personnages parfois trop gros pour St-Alexis et quelques scènes prévisibles. Une intrigue qui tient le coup, même si parfois elle nous semble invraisemblable. Si Khadra fait exploser une femme pure et transparente dans « L’attentat », Leclair peut bien camoufler un truand dans la campagne québécoise… Les médias nous bombardent de malfrats aux allures d’ange, citoyens modèles et instruits de petits villages européens reculés qui fabriquent des bombes dans leur sous-sol, pourquoi pas ici ? L’idéologie du MASQ est extrémiste et violente, phénomène rarissime dans notre pays calme… Donc, plus difficile à avaler. Pour l’instant, cette histoire nous fait sourire en coin et l’auteur prend plaisir à nous pousser dans des zones très noires. Un livre qui se lit bien et avec intérêt si on fait abstraction de la « grosseur » de certains personnages et de certaines situations… Pas mal pour un premier tour de piste !
D'Autres avis chez La Recrue.
Bon, à la vue de vos différentes critiques, je ne pense pas tenter la lecture de cet auteur québécois. Je vais peut-être attendre son 2ème ou 3ème roman !
RépondreEffacerje ne note pas !
RépondreEffacerj'aime beaucoup la façon dont tu parles ce livre.
RépondreEffacerMais est ce que ça me donne envie, je n'en sais rien !!
ça me fait juste penser au film "le survenant" (uniquement parce que tu as utilisé ce mot parce qu'on est d'accord, l'intrigue n'a rien à voir!) que j'ai vu une première fois au cinéma il y a près de 3 ans à Montréal et tout récemment chez moi, en DVD.
J'adore ce film et je suis amoureuse du survenant d'ailleurs ;-)
Je comprends po pourquoi tout le monde parle de la vraisemblance du texte; depuis quand c'est un critère pour apprécier une oeuvre? Je le sais-tu, moi, si c'est réaliste ce qui se passe chez Carlos Fuentes! huhu! je m'en fous.
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De la même façon, je suis content de voir enfin ce que c'est que de la critique poche. Je tâcherai de m'en souvenir quand je vais passer aux choses sérieuses, huhu.
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Je ne crois pas que vous êtes poches. Excusez-moi, 3h00 du mat.
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Non, dans les faits, je m'en fous; je fais juste défendre un type que j'aime bien, et dont j'aime le livre; pendant que je fais pas un travail.
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Vraisemblance, donc, qui se tient plus dans la structure fantasmatique de l'oeuvre; car, il s'agit de ça, au fond.
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Je comprends ça.
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Je connais pas. C'est quoi un roman réaliste, c'est Balzac? On parle bien du type qui fait mourir de façon coquace ses personnages?
Huhu, vraisemblance, je connais pas.
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Je retourne à Fuentes.
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La vraisemblance, c'est-tu Racine?
(Bon bon, je pars, je pars)
Bon, je signe mais juste à cause de la structure fantasmatique de l'oeuvre.
RépondreEffacerTrop soûl/Cosmos: je préfère les critiques ajeun, c'est moins poche... oups! 8h19... je n'ai pas les yeux devant les orbites... vous n'êtes pas poche... facile comme ça... Passons aux choses sérieuses...
RépondreEffacer"Non, dans les faits, je m'en fous; je fais juste défendre un type que j'aime bien, et dont j'aime le livre..." Il a de la chance d'avoir un ami comme vous... Je suis curieuse de livre votre critique, si vous pouviez m'indiquer où je peux la retrouver!
eh bien, mon deuxième est arrivé sur les tablettes. et ça s'appelle Le Saint-Christophe, chez Québec-Amérique.
RépondreEffacereh bien, mon deuxième est sur les tablettes, ça s'appelle Le Saint-Christophe, chez Québec Amérique.
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