Elle s’appelle Rose Bourassa. Elle a vingt ans. Il y a deux choses qui ne la quittent jamais. L’idée de la mort, sa propre mort, et une sourde envie de cogner. Que ce soit au Gold, où elle danse autour des poteaux et aux tables, ou dans les couloirs du métro. Jusqu’au jour où elle commence son entraînement à la boxe et où elle fait la connaissance de Coach. Coach qui lui enfonce ses gants comme une mère met sa tuque à son enfant, en la brassant un peu, parce qu’elle est dans la lune, au paradis, entre des mains aimantes. Elle se dit alors qu’elle a peut-être réussi à faire reculer sa mort. Simon Girard donne ici un premier roman audacieux. En s’attachant à rendre la moindre sensation avec une précision obsessionnelle, il nous fait entrer dans la peau d’une jeune femme dont la vie peut basculer à chaque instant. On s’immisce dans la peau de Rose Bourassa comme on monte à bord d’un manège. On n’a pas d’autre choix que de s’abandonner au vertige.
Une danseuse nue devenue boxeuse qui aime se perdre dans les livres, fantasme sur la masturbation à répétition et qui a toujours son arme au bout du bras, ça me dérange! Traiter l’abus et la violence par la violence? Je n’ai jamais pensé que c’était la bonne méthode à utiliser et l’auteur ne m’a certainement pas convaincue avec son texte… J’ai refermé le livre après chacun des quatre premiers chapitres en me disant que je n’arriverais pas à me rendre jusqu’au bout. Je l’ai fait par respect de mes engagements, mais ce livre ne se retrouvera certainement pas dans le bas de Noël de mon entourage… J’ai trouvé cela vraiment désagréable que le prétexte de Dawson ait servi à déclencher une autre vague de violence… chez une femme en plus! Beaucoup d’intensité dans certains passages et trop peu dans bien d’autres. Il a définitivement perdu son combat avec moi!
Chez les autres membres de La Recrue.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas la tuerie de Dawson en 2006.
Ton avis rejoint celui de Caro[line]... je vais donc m'abstenir. De toute façon, le thème m'attirait peu à prime abord!
RépondreEffacerJ'espère que la prochaine recrue sera plus heureuse...
RépondreEffacerJe suis contente de voir que je ne suis pas seule à ne pas avoir aimé ce livre...
RépondreEffacerJe viens de lire l'avis de Caro[line] et comme dirait Karine, vos avis se rejoignant, autant passer notre tour !
RépondreEffacerC'est dommage, j'espérais profiter de la participation de Caro[] à la recrure pour découvrir, moi aussi, des auteurs québécois :-) D'un autre côté, j'ai suffisamment de choses à lire comme ça... ;-)
Il suffit qu'un jeune homme veut se tenir debout pour que les jeunes ma tantes du Québec veuillent le dévorer...qu'il écrive bordel comme d'autres font de la soupe ou leur ménage.
RépondreEffacerAnonyme: au moins "les jeunes ma tantes" ont le courage de leurs opinions sans se cacher!
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