"Rien n'est plus long, ajouta-t-il, puisqu'il est la mesure de l'éternité; rien n'est plus court, puisqu'il manque à tous nos projets; rien n'est plus lent pour qui attend; rien de plus rapide pour qui jouit; il s'étend jusqu'à l'infini en grand; il se divise jusque dans l'infini en petit; tous les hommes le négligent; tous en regrettent la perte; rien ne se fait sans lui; il fait oulier tout ce qui est indigne de la prostérité, et il immortalise les grandes choses."
Extrait de Zadig ou la destinée, Romans et contes, Voltaire p.84
Je ne suis pas du tout classique mais alors ce "Zadig" c'est quelquechose! Je l'ai découvert pour mon bac de français et je relis souvent. Si tu voyais l'état de mon exemplaire: taché, usé et rempli de notes, de passages soulignés ;-)
RépondreEffacerMerci de raviver ce souvenir de lecture datant de mes études collégiales!
RépondreEffacerQuelle efficacité, que ce Voltaire. Quelle pertinence, aussi.
Anne: c'est la première fois que j'utilise un marqueur dans un livre!
RépondreEffacerDanaée: Un jour je mettrai une citation de toi! :o)
Ça fait bien longtemps que je n'avais pas lu ce passage, merci Jules de me l'avoir remis en mémoire !!
RépondreEffacer