mardi 31 août 2010

Comme des ombres sur la terre, James Welch.

1870, nord-ouest du Montana. Les Indiens Pieds-Noirs ont installé leur campement sur les bords de la Two Medicine River. Au cours d’une expédition contre les Crows, leurs ennemis légendaires, les jeunes de la tribu vont devoir prouver leur bravoure. Et l’un d’eux gagner son nom et sa place parmi les siens. Mais jour après jour, une menace se précise, les hommes blancs sont de plus en plus nombreux, de plus en plus pressants… une question se pose alors : se soumettre ou résister ?

Considéré comme un classique de la littérature américaine, le chef-d’œuvre de James Welch évoque avec une rare force poétique un monde ancien qui assiste sans le savoir encore à son crépuscule.

"Un texte lyrique et somptueux, empreint d’une forte et douce tristesse, sans le moindre souffle de nostalgie. James Welch ravive d’une plume de sang une parole vraie sur un génocide qui n’en finit pas de finir."
Télérama

"Véritable force poétique de la culture indienne, mêlant sans cesse le quotidien au surnaturel, ce livre bouleversant de tristesse réussit le tour de force d’être aussi un conte apaisant et lumineux, un de ces contes qui nous rendaient les nuits calmes et les rêves époques du temps où on ne savait pas qu’on était nés trop tard."
Le Monde

Au moment d'écrire un billet sur ce livre, je me sens comme une imposteure! Comment rendre justice à cet homme qui nous entraîne avec lui dans cette tragédie de façon subjective en étalant les faits sans rancune visible (et pourtant!)? Welch est un artiste, un vrai, car il dépeint la culture amérindienne sous toutes ses formes dans une grande fresque infiniment triste! Les rites, les rêves, les croyances, la magie, les combats, les espoirs et cet amour de leur terre, la Nature, rien n'est laissé derrière pour bien nous faire comprendre ce que sont ces peuples que nous avons bousculés vers l'arrière.

Je dois relever le fait que la lecture n'a pas été des plus faciles, pas seulement pour les sujets abordés, mais aussi pour les noms amérindiens qui allourdissent grandememt le texte. Quelques exemples: Chien de l'Homme blanc, Faiseur de Froid, Tue-près-du-lac, Rein jaune, etc. On s'y perd un peu, mais il y a quelque chose de charmant dans tout cela et on ne pourrait pas vraiment le reprocher à l'écrivain.

Donc, un livre à lire que vous soyez dans un camp ou dans l'autre pour en apprécier sa force de vérité.

Merci à BOB et aux Éditions Albin Michel pour cet envoi.

8 commentaires:

  1. Un sujet qui m'intéresse beaucoup, je note, même si j'ai encore des classiques du genre à lire...

    RépondreEffacer
  2. Moi aussi, je note, je crois d'ailleurs avoir déjà un titre de cet auteur dans ma liste... je file vérifier ! ;-)

    RépondreEffacer
  3. je le note aussi

    RépondreEffacer
  4. Euh j'espère que les noms amérindiens sont aussi dans la langue d’origine. Je note le titre tout de même.

    RépondreEffacer
  5. Ys: puisque tu es la première à te manifester, je te l'envoie si tu veux!

    Kathel: il m'était totalement inconnu celui-là!!

    Béat: il sera très populaire ce livre!!

    Suzanne: je pense qu'ils sont traduits...

    RépondreEffacer
  6. Vu le thème, je l'avais déjà repéré :) Mais j'attendais d'avoir des impressions de lecture ... tu es la première et cela s'annonce bien pour que je l'achète !

    RépondreEffacer
  7. Joelle: comme je le spécifie, ce n'est pas une lecture facile, j'ai trouvé que les noms allourdissent beaucoup, mais c'est comme un conte amérindien tu aimeras certainement...

    RépondreEffacer