On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l'inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s'est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d'un ange gardien légèrement dépressif. L'ancien gangster a trouvé dans l'inépuisable réservoir d'anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers à succès. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n'était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielles... Les enfants traversent une adolescence compliquée, l'épouse fidèle a décidé de s'émanciper, et l'auteur de best-sellers, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l'est pas... Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit.
J’ai ouvert ce livre en août pour participer à une lecture commune chez Pimprenelle et je l’ai terminé hier soir. Écrire un billet sur un livre pour lequel j’ai mis 3 mois à finir me donne des airs d’amnésique! Malavita est comme un concept à usage unique, lorsqu’on le recopie pour Malavita encore, il se dilue et perd tout son impact. Il y a bien un coup de théâtre à la fin, mais ce deuxième volet de l’histoire de Fred Wayne n’a pas produit la moitié de l’effet que m’avait procuré le premier roman.
Dans celui-ci Fred le mafiosi relooké balance beaucoup de noms et il aurait peut-être fallu que je lise les deux livres rapidement l’un après l’autre pour me permettre d’avoir une image en tête de cette mafia et de son organigramme complexe (des noms italiens en plus!). J’ai nagé sans toucher le bord et ma lecture n’a pas du tout été agréable. Les enfants ont grandi et sont amoureux, mais l’auteur n’a pas insisté sur la gymnastique qu’ils auraient pu avoir à faire pour cacher le secret familial. On assiste à un seul exemple et je pense que c’est mon meilleur moment de tout le livre! Belle est belle et Wayne est un peu cow-boy (il porte bien son nom!). Maggie devient plus indépendante et je la comprends un peu parce collée à la maison avec un homme qui se pense écrivain et qui vit ses « up and down » à cœur de journée, il y a de quoi devenir folle...
Voilà, j'ai tenu promesse, je l’ai terminé et toutes mes excuses aux participants de la lecture commune pour se GROS retard!
Bravo! Personnellement, je n'aurai pas été jusqu'au bout s'il m'avait fallu tant de temps ;-) MAis mon avis est un peu mitigé aussi...
RépondreEffacerJ'aime beaucoup le fond de ton blog ;-)
Enna: je me dis que j'ai payé pour ces livres aussi bien les terminer! Je travaille plus fort que lorsque ce sont des emprunts! Le fond est féminin, j'aime bien aussi!
RépondreEffacerComme quoi il faut toujours se méfier des suites.
RépondreEffacerJ'ai lu le premier quand mon fils a dû le lire à l'école. J'avais aimé ...il me semble. Je ne m'aventurerai pas dans la suite.
Bon weekend.
Je n'avais déjà pas raffolé du premier alors je vais passer mon chemin pour cet opus !
RépondreEffacerPhilippe: les suites sont rarement aussi bonnes que le premier, mais par curiosité, je ne peux m'empêcher d'y jeter un coup d'oeil!
RépondreEffacerJoelle: oui, fais un grand détour!!! :)