Mansfield Park, Jane Austen.

Issue d'une famille miséreuse, Fanny Price est âgée de dix ans quand elle est adoptée par son oncle maternel, Sir Thomas Bertram, qui va prendre en charge son éducation. Accueillie dans le domaine de Mansfield Park, Fanny est élevée avec ses cousins et cousines qui, à l'exception Edmond, la traitent avec indifférence ou mépris. La gratitude et l'affection qu'elle éprouve à l'égard de son cousin se transforment au fil des années en un amour qu'elle garde secret. Quand un bon parti se déclare, Fanny n'a de choix qu'entre un mariage de raison et un retour à sa condition première... Publié en 1814, Mansfield Park est sans doute le roman le plus ambitieux de Jane Austen (1775-1817). L'auteur de Raison et sentiments (Archipoche n°21) y excelle dans la description des rapports humains complexes qui se tissent entre ses personnages.


Pendant au moins les 300 premières pages, j’ai eu l’impression de circuler dans un musée. Tout y est beau, paisible, on admire le décor, on parle à voix base, tout est si enchanteur et sujet à discussion. Quelques soupirs et interrogations sur les sujets…

Fanny découvre la vie des gens riches et a tout le loisir d’être en admiration devant sont cousin Edmund ! Mais qu’y a-t-il d’autre à faire dans une Angleterre du 19ième siècle sinon lire Shakespeare, écrire des lettres et faire de la broderie ? Il a fallu M.Crawford pour mettre un peu de piquant dans cette famille bien terne. C’est seulement à ce moment que l’occasion de passer de la tortue à l’escargot nous est offerte. Si vous avez la volonté de dépasser la moitié, vous trouverez la dernière portion de la route un peu moins longue… Du Austen bien pâle et trop étiré sur plus de 550 pages !

Lecture fait dans le cadre du défi de Grominou : Un livre avec un nom de lieu géographique dans le titre.

Les avis de Karine et Charlie Bobine.