vendredi 30 décembre 2011

Silence en octobre, Jens Christian Grondahl.

Un historien de l'art parvient à un tournant de son existence quand Astrid, son épouse, part soudain, après dix-huit ans de vie commune. Cet événement déclenche alors un flot de souvenirs et de réflexions, prenant la forme d'un « récit complexe où le temps et les lieux se déplacent en méandres indociles ».Un amour de jeunesse sans issue, la rencontre d'Astrid, le mariage et les enfants, la vie mondaine dans la bourgeoisie intellectuelle de Copenhague, les voyages à Paris, Lisbonne et New York. Comment cette vie s'est-elle dessinée ?« Je dois tout réinventer, tout en sachant bien que je risque ainsi de recouvrir le peu que j'aurais peut-être mis à jour pendant ce temps. Tout en brodant mon histoire, je me rends compte à quel point une vie reste pleine d'ombres et de silences. Comment prend-elle forme ? Pourquoi a-t-elle pris cette direction-là, cette direction décisive ? »

Au départ de sa femme Astrid, un homme revient sur sa vie, son enfance, ses amours, sa carrière et son bonheur.  Est-il heureux?  Non, je ne crois pas!  En tout cas, moi, j'étais malheureuse de lire son histoire!

 Lorsque la libraire m'a rassurée sur ce livre en me disant que sa collègue était une fan finie de Grondahl, qu'elle était le genre à apprécier Anna Gavalda, Katherine Pancol et Laurie Colwin, je n'ai pas hésité une seconde!  Oh! malheur... je me suis peut-être trompée de titre puisque j'ai souvent lu que cet auteur avait un succès mérité... certainement pas avec celui-ci.  Les introspections profondes m'ennuient et puisque je ne connais rien de l'art new-yorkais, certains passages ont été lus en diagonale.  Pourqui n'ai-je pas abandonné?  Parce que je repensais à la libraire et je me disais que quelque chose d'extraordinaire allait se produire!  Et bien, non.  Je n'ai rien contre apprendre sur un sujet au travers de mes lectures.  L'auteure québécoise Dominique Fortier sait comment rendre la leçon intéressante, Grondahl, lui, étale ses connaissances, sans plus. 

Voilà, ce sera ma dernière déception de l'année.  Je ne dis pas que je ne relirai pas Grondahl, mais il faudra me convaincre avec un avis musclé!

10 commentaires:

ClaudeL a dit...

Il m'est arrivé une fois de suivre l'avis d'une amie qui me recommandait La route de McCarthy. Comme je n'ai pas aimé, que j'ai abandonné, depuis, je ne me fie plus qu'à un seul avis, je ne prends pas de chances, il m'en faut au moins trois ou quatre.

Jules a dit...

ClaudeL: ouf La route, je l'ai abandonné moi!! :)

Réjean a dit...

Grondahl n'est pas un auteur facile. Quant à La route, je l'avais abandonnée la première, mais je l'ai reprise quelques mois plus tard et je l'ai grandement appréciée.

Jules a dit...

Réjean: je le croyais plus grand public... Pour La route, je n'ai pas vu le film. Je ne pense pas le reprendre. En tout cas, pas pour encore quelques années, tant que je n'aurai pas la tête reposée lorsque fiston me fera l'honneur de faire des nuits complètes! :)

Suzanne a dit...

Hou là, je crois bien que je ne m'y attarderai pas. ;-)

Jules a dit...

Suzanne: je ne sais plus quoi en penser... essaie un autre titre et donne-moi des nouvelles!

Mirabelle a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
**Fleur** a dit...

Je recommence mon commentaire car il l'a enregistré avec le nom de mon compte google donc tu ne vas pas me reconnaitre...

Je n'ai lu qu'un seul roman de Grondahl, recommandé par une amie bibliothécaire: Bruits du coeur. Ça ressemble d'ailleurs à celui que tu as lu: deuil, milieu artistique, new york...Moi j'ai beaucoup aimé sa plume mais je reconnais que ce n'est pas le genre d'écriture vraiment "grand public". Celui que j'ai lu en tout cas m'a touché.

Jules a dit...

Fleur: c'est maintenant clair, j'ai tout faux concernant cet auteur...

Jules a dit...

Joelle: je pense qu'il n'est pas un auteur pour moi, il réfléchit trop! :p