dimanche 1 juillet 2007

Les cent plus beaux poèmes de la langue française, Jean Orizet.

« Le titre de cette anthologie pourrait, à bon droit, sembler outrecuidant et sujet à caution s’il reflétait le seul choix, forcément arbitraire, d’un individu. Ce n’est pas le cas ici. Je me suis attaché, pour établir ce florilège, à privilégier les poèmes qui font, depuis longtemps, l’unanimité des lecteurs et amateurs de poésie.Sans écarter ma sensibilité propre, j’ai voulu la contenir autant qu’il est possible : ce panorama procède, encore une fois, plus d’un constat de popularité que d’un parti pris personnel. Le temps a fait son œuvre. Parmi les milliers de poèmes dignes de ce nom écrits en français, du Moyen Age au xxe siècle, certains, mieux que d’autres, se sont im-posés au goût du public puis à la mémoire individuelle et collective. Comment cela ? Au fil des morceaux choisis, manuels scolaires, anthologies, émissions de radio, récitals, sondages de toutes sortes, sans oublier la mise en chansons par les Brassens, Ferré et autres : elle assure au texte écrit une extraordinaire pérennité, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu.Telle est la synthèse que j’ai tenté de réaliser avec cet ouvrage, dont l’ambition est de faire aimer au grand public le meilleur de notre patrimoine poétique.Dans la plupart des cas, la postérité a déjà rendu son verdict : poèmes condamnés à vivre. »
-----------------------------------------------------------------------------------
Une excellente porte d'entrée pour les néophytes de la poésie... Plus d'une cinquantaine d'auteurs ayant majoritairement vécu au 19ième siècle. Quelques mots d'anciens français, beaucoup d'amour et d'admiration de la femme. Plusieurs classiques tels que Nerval, Verlaine, Prévert, Hugo, mais aussi beaucoup de peu connus. Bonne lecture de chevet!
-----------------------------------------------------------------------
Les roses de Saadi
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que le noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées,
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorat souvenir.
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)

8 commentaires:

Anonyme a dit...

Merci Jules, pour cette bouffée de jeunesse ! En lisant ce poème que j'ai appris dans mes jeunes années, je me suis sentie revenir collègienne, au moment de la découverte de cette poésie.
Il y a quelques poèmes comme celui-ci que je n'oublierai jamais : La chevelure de Baudelaire en est un.

BelleSahi a dit...

Il est beau celui-là ! Bises Jules !

Anonyme a dit...

J'aime beaucoup les recueils de poèmes, on en découvre toujours des nouveaux....

Anonyme a dit...

Merci beaucoup pour cette découverte que je m'empresse de noter et comment résister devant le magnifique poème de Marceline Desbordes-Valmore que j'adore !

Jules a dit...

Meria, Bellesahi, Gambadou, Florinette: j'ai choisi ce poème parce que la veille, j'étais passée en prenant une marche devant une résidence qui avait des rosiers très odorants. Antonio et moi nous nous sommes arrêtés et nous aurions voulu y rester... :)

Anonyme a dit...

Il est génial en effet ce livre, il faut l'avoir.....

Anonyme a dit...

Hello, je découvre ton blog par hasard et je note ce titre de livres, merci ...

Anonyme a dit...

je découvre ton blog par hasard alors je note ce titre de livre. Merci ...