mardi 1 juillet 2008

A jest of God, Margaret Laurence.

In this celebrated novel, Margaret Laurence writes with grace, power, and deep compassion about Rachel Cameron, a woman struggling to come to terms with love, with death, with herself and her world.Trapped in a milieu of deceit and pettiness – her own and that of others – Rachel longs for love, and contact with another human being who shares her rebellious spirit. Through her summer affair with Nick Kazlik, a schoolmate from earlier years, she learns at last to reach out to another person and to make herself vulnerable.A Jest of God won the Governor General’s Award for 1966 and was released as the successful film, Rachel, Rachel. The novel stands as a poignant and singularly enduring work by one of the world’s most distinguished authors.

En cette journée fériée, j'ai oublié la modération pour m'enfoncer tête première dans le deuxième ouvrage de Margaret Laurence au menu des séries de mon été. Publié en 1966, ce livre fait face à des sujets plus ou moins d'actualité tels que la conception avant le mariage et le racisme (par rapport à l'immigration ukrainienne dont plus de un million de cette origine recensé en 2001 au Canada), mais se rapproche de notre époque dans le sens que la femme incarnée par Rachel Cameron a une certaine indépendance, un caractère fort malgré ses tourments (et les malentendus) et une envie d'aller vers l'avant. On sent chez elle le sacrifice (elle prend soin de sa mère) et le sort de "vieille fille" qui lui a été jeté après la mort de son père. Son questionnement perpétuel et sa petite voix intérieure prennent en otage l'ensemble du texte, ce qui m'a parfois donné très envie de lui crier haut et fort: "Parle, dis ce que tu penses!".

Un film a été produit à partir de ce livre: Rachel, Rachel. Dirigé par Paul Newman, je serais curieuse de voir comment les sujets ont été traités à cette époque...

4 commentaires:

Anonyme a dit...

mauvaise élève que je suis ! même pas lu ce qui est écrit en anglais ! rrooooOOô alors pour me faire pardonner mais surtout surtout pour me sentir prés de toi, je te dépose un bacio, un baiser, un kisss quoi !
je t'embrasse

Venise a dit...

Juuuules ! C'est pas juuuuuste ! Tu peux déjà le lire, toi. Moi, il faut que j'attende le 19 août pour la version française "Une plaisanterie de Dieu". J'ai d'autant plus hâte que je trouve qu'Il en fait pas mal des plaisanteries ...

Unknown a dit...

I can't remember how old I was when I read A Jest of God but it may have been in grade 10 so that would have made me 14 or 15. I don't think I have thought about that book in over 20 years! However, reading the review that you provided reminded me of how I felt when I did read A Jest of God. I remember thinking that the protoganist seemed terribly alone in the world and at the time, I thought she was rather pathetic. I have since matured (let's hope) and I can look at her through the eyes of a woman. It will be very interesting to see how I relate to her when I reread this work.

Thank you for your bilingual posts, they sure help me follow along with your observations and biblio pleasures.

Kathleen Molloy, author - La Mort au menu
www.lamortaumenu.ca
www.kathleenmolloy.offo.ca
www.diningwithdeath.ca

Mrs Pillsbury a dit...

Alors là tu dois répondre à ma question : est-il vrai que la jeune fille ukrainienne devait coudre 12 chemises avant son mariage ? J'ai entendu ça d'une dame d'origine ukrainienne lors de mon voyage en Saskatchewan et ça m'a marqué !