vendredi 8 janvier 2010

Un bonheur parfait, James Salter.

Viri pose les yeux sur sa femme, Nedra.
Une mèche de cheveux lui balaie délicatement la nuque, elle s'affaire en cuisine dans sa jolie robe rouge. Leurs deux adorables petites filles dînent devant le feu de cheminée. Sont-ils réellement heureux ? Ils forment un couple envié de tous, elle si belle, lui si élégant. Leur bonheur semble parfait. Mais la perfection est-elle vraiment de ce monde ?.


Un couple vit sa crise de la quarantaine. Elle, avec un ami de la famille; lui, avec une employée de la firme. Elle rêve de liberté; lui rêve au meilleur des deux mondes. Elle se détache du mariage et cherche la porte de sortie; lui s'y accroche, un peu naïf... Ils ont deux enfants qui grandissent sous nos yeux. Ils aiment les apéros, le champagne et les soupers intellos. Ils aiment l'art, les artistes et rêvent d'Europe... Et après? C'est trop long, on y rencontre des gens dont on se serait bien passé et les scènes d'introspection profondes sont peu invitantes et stimulantes.

Bien heureuse de mettre ce deuxième tortionnaire de la semaine derrière moi! Pourquoi n'ai-je pas abandonné? Lorsque la couverture dit que l'auteur est un maître et qu'il atteint la perfection avec ce roman, j'ai tendance à pousser plus loin juste pour être certaine de ne rien manquer... ça n'a rien donné dans le cas présent. Dommage, jolie couverture!

Objectif PAL # 34

19 commentaires:

Sandrine(SD49) a dit...

même enthousiasme sur la 4eme de couverture de Un sport et un passe temps du même auteur, et j'ai abandonné en cours de route.

Meria a dit...

Lorsque l'on sait que la 4ème de couverture est parfois écrite par l'auteur, on comprend mieux ;-)

Marie a dit...

Bon alors ma pal ne sera pas malmenée pour une fois, je passe mon tour sur ce titre...

Papillon a dit...

Un roman sur lequel j'ai trainé pendant des jours avant de l'abandonner !

La Pyrénéenne a dit...

Autant j'avais , contrairement à toi , bien aimé Ouest ... autant là , je te rejoins complètement ... quel pensum ce bouquin ( que j'ai malgré tout fini également ) Ficelle ( blog : l'expérience du dédordre ) ,elle , l'a pourtant classé parmi ses 10 bouquins préférés je crois , comme quoi ...
Bon congé de maternité officiel ! ;-)

Jules a dit...

Sandrine: merci de me spécifier car je pensais l'acheter avant de lire celui-ci! Oublions ça!

Meria: oui, mais c'est Le Point qui le qualifie de "maître"!

Marie: c'est une aubaine pour la PAL!!

Papillon: tu me rassures merci!

La Pyrénéenne: merci!!! Top 10? non?! Pas possible pour moi!

Restling a dit...

Jolie couverture c'est vrai ! Mais apparemment, ça ne suffit pas...

Venise a dit...

Ta persistance m'étonne et m'impressionne. Faut dire que lorsque le bonheur et la perfection se retrouvent dans un seul et même titre, on a tendance à y mettre de soi.

Jules a dit...

Restling: non, mais je me suis laissée avoir quand même!

Venise: c'est une façon de voir les choses oui!

Grominou a dit...

J'allais le dire, jolie couverture, mais ce n'est pas toujours suffisant!
:-D

Jules a dit...

grominou: suffisant pour acheter le livre quand le 4ième n'est pas si pire, mais...

Grominou a dit...

Voila bien pourquoi je ne lis jamais les 4e, ou plutôt je les lis après et je m'esclaffe tant elles sont absurdes, ou parfois aussi parce qu'elles racontent tout le roman!

Karine :) a dit...

Dommage, la couverture était superbe!! Je passe allègrement!

Jules a dit...

Karine: bonne idée!

Cécile Qd9 a dit...

Oups, ce livre fait partie des 3 finalistes du prix Quoide9 dans la catégorie langue étrangère (avec La route que je n'ai pas tellement aimé et un Hemingway sur la tauromachie que je ne lirai pas). Je compte le commencer ce soir... Suspens...

Cécile Qd9 a dit...

@ La pyréenne : c'est d'ailleurs à cause ou grâce à Ficelle que ce roman figure dans la sélection étrangère du prix Qd9

Jules a dit...

Cécile: bon courage alors...

Cécile Qd9 a dit...

@ Jules : j'ai lu quelques pages "pour voir"... rien de génial mais rien de dramatique pour le moment

Alice a dit...

J'ai beaucoup aimé, cette œuvre est profondément humaine, poétique, et angoissante. Carpe diem.