La preuve, Agota Kristof.

Lucas est resté, lui. Sans son jumeau, Lucas décide de se consacrer au bien des autres. Toujours dans la maison de sa grand-mère, décédée depuis longtemps, il accueille une jeune fille, Yasmine, et son très jeune fils, Mathias, victime de malformations, il s'occupe du curé du village... Très vite, il reste seul avec Mathias dont il va prendre soin; il va jusqu'à déménager en ville pour que l'enfant soit plus près des autres. Un jour, Claus revient chez lui mais Lucas n'est plus là...

À quel point l'écriture rejoint les fantasmes d'une auteure, je ne sais pas... Disons que je serais très curieuse de savoir! Agota Kristof a le look androgyne ou religieuse (sur une photo de 2.5cm x 2.5. cm - difficile à dire), mais ce qu'elle pond fait parfois film de série B XXX. Cependant, ces scènes sont nécessaires pour exprimer le caractère de Lucas: perturbé depuis son enfance, on en attend pas vraiment moins que cela de sa part. Capable d'un grand sens des responsabilités, il peut aussi éliminer ce qui nuit à son avancement... Je ne dis rien de plus, mais qu'encore une fois la fin est surprenante, et le fait que mon libraire attende encore Le troisième mensonge que j'ai commandé la semaine dernière, me frustre un peu. Ah ben oui! Quand Jules veut quelque chose... En attendant, je commence une autre série pas vraiment annoncée Les accoucheuses. J'étais au delà de la 170ième sur la liste de la bibliothèque municipale et mon tour est venu, alors je plonge dans ce pavée dont j'ai tant entendu parlé!