vendredi 6 mars 2009

Quelques adieux, Marie Laberge.

Dans un monde qui veut encadrer l'amour dans des règles bien précises, la passion s'inscrit toujours comme une transgression, un éclatement, une rupture. Un roman où M. Laberge rend un hommage à sa ville natale, Québec.

Une première partie avec un dénouement très, très lent où l'auteure met en place le partage de François entre sa femme et sa maîtresse qu'il finira par avoir. Même si son ami et collègue Jacques se permet des aventures avec les étudiantes, François a su résister jusqu'à l'arrivée de Anne. Il lutte bien longtemps avant de céder et Marie Laberge étire un peu ce freinage vers la passion... La deuxième partie est beaucoup plus intéressante et palpitante parce qu'Élisabeth, la femme de François, découvre son mari sous un autre angle. L'homme qu'elle a aimé lui a caché bien des choses et on sent bien la férocité des émotions lorsqu'elle prend connaissance de cette trahison. Dommage que le "bon Marie Laberge" n'arrive qu'à plus de deux cents pages, ce qui en fait un roman sur l'infidélité et ses tiraillements... juste correct!

12 commentaires:

Venise a dit...

Disons que ça met à rude épreuve la patience !

Malgré tout, je retiens qu'il doit quand même y avoir un petit quelque chose avant puisque tu n'as pas abandonné, toi qui te le permet, avec raison d'ailleurs !

Anonyme a dit...

J'avais beaucoup aimé ce roman...il m'a rappelé l'Université Laval, puis certains coins de Montréal mais m'a aussi ouvert les yeux sur ce que ça pouvait être d'aimer deux personnes, un peu comme ce que j'ai retrouvé plus tard chez Anna Gavalda. Je juge moins maintenant et je crois que c'est possible d'aimer deux être de manière différente en même temps...mais ô que c'est douloureux pour celui ou celle qui le vit et les autres qui en sont les "victimes"...et je dis victimes entre guillements parce que ces deux romans dont je parle m'ont fait comprendre que les victimes n'étaient pas seulement celles que l'on trompait, mais également celui ou celle qui se faisait prendre au jeu de l'amour...pas si facile que ça finalement !

Mrs. Pills

Anonyme a dit...

Venise: "toi qui te le permet," pourquoi ne te le permetterais-tu pas Venise? Sommes-nous obligées de s'infliger quelque chose qui ne nous plaît pas à notre âge?! :)

Anonyme: c'est beaucoup de logistique deux relations!! Contente d'avoir de tes nouvelles...xx

Catherine a dit...

Bon, j'ai lu ce livre il y a 15 ans, mais j'avais adoré la première partie qui avait marqué mon imaginaire adolescent au plus haut point.

Je ne sais pas ce que j'en dirais aujourd'hui, mais je repense encore à certaines scènes aujourd'hui!

Michel a dit...

J'en ai encore un à lire de cette auteure dans ma PAL, mais je note totu de même celui ci

Anonyme a dit...

J'ai aussi lu ce livre il y a une quinzaine d'années et j'avais beaucoup aimé. La preuve, je m'en souviens encore! Comme Catherine, je me demande ce que j'en penserais aujourd'hui!!

Jules a dit...

Catherine: l'ambiance de Québec y est très présente malgré quelques petites anomalies (la 7, pas la 8!)et le milieu universitaire en littérature ajoute quelque chose de bien...

Michel: j'ai remarqué que tu aimes lire québécois, Nadine Bismuth, etc. Ça fait chaud au coeur de voir cela! J'ai encore Annabelle et Le poids des ombres dans la PAL...

Jules a dit...

Karine: vous avez de la mémoire les filles!! C'est vrai que la deuxième partie fait en sorte de laisser un souvenir...

Venise a dit...

Tu me poses une question ? Alors, tant pis, j'y réponds ! J'ai 2 raisons pour m'obliger à continuer mes lectures ; quand je l'ai acheté (ou un service de presse !), et la deuxième est mon indomptable curiosité. Et je ne peux pas lui en vouloir, à ma curiosité, car elle m'a réservé quelques bonnes surprises.

J'avoue que plus je lis et plus je développe mon jugement, et je parle maintenant à ma curiosité lui disant quand il y a vraiment rien à y faire.

Mirianne a dit...

je ne me suis jamais rendue à la 2e partie *honte*

Anonyme a dit...

J'avais beaucoup aimé ce roman. Ni tout noir, ni tout blanc...entre gris clair et gris foncé.

Anonyme a dit...

wow... ca m a tue ce livre , je sais pas c intancité des evenements , ... je crois sencerement qu on peu aimer deux etres humain exceptionneles ... je vis cette impasse presentement ,je me retrouve dans ses quelques paroles de marie laberge... il n y a pas de bon ni mechant juste la vie tel quelle est!!