Trois récits principaux, mais aussi plusieurs autres, s’emboîtent à la façon de poupées gigognes et s’interpellent. Dans le premier chapitre du roman, P., un employé chargé de récupérer le chapeau de Kafka, se voit confronté à de nombreuses embûches: un ascenseur déréglé, des fonctionnaires rigides, des écriteaux aux messages ambigus, voire mensongers, un cadavre aussi imprévu qu’encombrant. Dans le deuxième chapitre, un écrivain rêve de croiser Paul Auster dans Brooklyn. Dans le troisième, Kafka, Borges et Calvino se racontent des histoires durant le trajet en auto qui les mène à un colloque portant sur l’écrivain comme personnage. Un roman intelligent et drôle.
C'est un rendez-vous manqué pour Patrice Martin et moi. Après une cinquantaine de pages lues, j'ai abandonné parce que ça ne cliquait pas du tout entre P., le personnage principal et moi. Je suis trop pragmatique, je n'ai pu m'élever au-dessus de cela pour l'occasion. Le calepin, le chapeau, rien ne m'a accrochée et (presque) tout m'a énervée. Ce n'est pas une belle pub pour La Recrue qui m'est chère, mais nos avis sont tellement diversifiés que je suis convaincue que ce livre a été très apprécié par d'autres... À lire ici.
2 commentaires:
Définitivement, je suis curieuse! Pour faire changement, plus les avis sont contrastés, plus je le suis!!
C'est spécial de voir comment un roman peut ressenti par un et par l'autre. Moi dès les premières pages , je fut séduit. L'absurdité des actions,les éternels dilemmes,le personnage égaré, j'ai accroché à fond. C'est même, le seul livre (et même film ou show d'humour) qui m' a laissé échapper des riresà haute voix. Un choc culturel pour ceux qui me connaisent. Pour moi c'est bon signe quand deux avis contraire se croise, ca veut dire que le monde tourne encore rond.
Super ton blogue!
À la prochaine !
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