L'infortunée, Wesley Stace.

Londres, 1823. Fille de Lord Loveall, l'homme le plus riche d'Angleterre, la jeune Rose fait le bonheur de son père. Elle vit dans un magnifique manoir, entourée de domestiques dévoués. Rose a une enfance comme toutes les petites filles rêvent d'en avoir. Mais voilà, Rose n'est pas une fille. Rose est un garçon. Ses parents ne sont pas ses vrais parents. Et la révélation de cette vérité va bouleverser la vie de Rose et de toute la maison. Best-seller dans de nombreux pays, L'Infortunée est une fresque victorienne passionnante qui se lit déjà comme un classique.

Je ne sais pas si faire ma critique à froid changerait vraiment quelque chose, parce qu'à chaud, juste après avoir refermé la dernière page il n'y a que quelques minutes, je ne sais quoi en penser ou en dire! Le traitement des événements et des scènes m'a paru plus contemporain que victorien... L'insistance sur l'ambiguïté de Rose est agaçante et encore plus lorsqu'il est question de sa confusion provenant du fait qu'étant garçon, elle ait été élevée en fille... Je dis rarement cela, mais j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec ce livre. Pourtant, je ne puis dire que j'ai détesté fortement... Il y a bien une tentative d'intrigue qui ne prend de l'ampleur que vers la fin ou encore un essai pour en faire une grande saga familliale, mais... Ce livre m'a donné l'impression d'être trois ou quatre livres collés pour ne faire qu'un dans la résolution du mystère de Love Hall. Je ne suis pas sous le charme et je suis demeurée froide envers ses personnages, c'est donc tout dire.