Le printemps 1967 s'annonce et avec lui souffle un vent nouveau qui fera virevolter le destin de plusieurs des habitants de Saint-Jacques-de-la-Rive. L'heure est au bouleversement des mours et des valeurs. Ce que l'on nommera plus tard la Révolution tranquille s'est bel et bien installée, malgré les répliques acerbes du curé Savard, à qui Étienne Fournier et les autres membres de la fabrique répondront sur le même ton. Le maire, Côme Crevier, ne sera pas en reste, incarnant dorénavant l'autorité dans « son » village.
Alors que tous les regards sont fixés sur Montréal et son exposition universelle, les jeunes adultes des familles Veilleux, Fournier, Hamel et Tremblay sont appelés à faire des choix. Bataille de coq, déception amoureuse, emplois prometteurs, grossesse honteuse, promesse de mariage, émancipation, perte d'enfant, tous sont emportés par le tourbillon de la vie. Nostalgiques devant tous ces changements, la génération de leurs parents se réfugie dans les souvenirs. Étrangement, la relation chaotique qu'entretiennent Bertrand Tremblay et d'André Veilleux leur rappelle celle, aussi houleuse, de leurs grands-pères Eugène et Ernest.
Alors que tous les regards sont fixés sur Montréal et son exposition universelle, les jeunes adultes des familles Veilleux, Fournier, Hamel et Tremblay sont appelés à faire des choix. Bataille de coq, déception amoureuse, emplois prometteurs, grossesse honteuse, promesse de mariage, émancipation, perte d'enfant, tous sont emportés par le tourbillon de la vie. Nostalgiques devant tous ces changements, la génération de leurs parents se réfugie dans les souvenirs. Étrangement, la relation chaotique qu'entretiennent Bertrand Tremblay et d'André Veilleux leur rappelle celle, aussi houleuse, de leurs grands-pères Eugène et Ernest.
Nous sommes à l'époque de l'Expo 67, la religion est en perte de vitesse, les enfants ont beaucoup moins de respect envers leurs parents, les party de famille sont moins festifs, les femmes prennent leur permis de conduire, les amours sont plus libres et les fermes ne sont plus seulement de subsistances mais elles sont devenues commerciales. Encore une fois, je suis en pâmoison devant cette plume. Dès la première phrase, il m'accroche au vol et je ne redescends plus! Lire la nuit, c'est strictement interdit parce que je le paie trop cher le lendemain avec fiston... mais je ne résiste plus!!! J'aime tellement découvrir ces époques dont je sais si peu de choses. Tout est subtil, ne craignez pas de vous retrouver dans un cours d'histoire 101 du Québec!!! Il me reste un tome de cette série et bien d'autres romans de l'auteur à découvrir, c'est le bonheur...
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