dimanche 6 février 2011

Photo de groupe au bord du fleuve, Emmanuel Dongala.

Confrontées à une terrible injustice sociale, des femmes, concasseuses de pierres, se mobilisent pour faire valoir leurs droits. Commencent alors une lutte exemplaire, politique et sociale, une quête du bonheur et un regain d'espoir au sein de leurs familles et de leurs couples.

J'adore ces récits de femmes africaines qui déstabilisent dès les premières pages. Elles vivent dans un autre monde, celui où la femme est encore la victime des pires injustices! Violence, pauvreté, rejet ou abus psychologiques, on se demande comment elles peuvent se mobiliser et arriver à braver tous ces courants dangereux... À leur place, j'aurais peur, trop peur! Méré et sa gang de "casseuses", elles, n'ont pas peur et ont la force de traverser les ponts et revendiquent haut et fort leur dû! La plume de Dongala m'a séduite d'un bout à l'autre. Le "tu" agresse au début, mais le temps passe et on s'habitue. Son humour est léger et permet de dédramatiser cet univers frustrant et révoltant que sont ces pays d'Afrique où beaucoup reste à faire. Peut-on encore imaginer des hôpitaux où le patient doit fournir seringues, pansements et médicaments? C'est la brousse, rien de moins! Pour une fois, la suggestion d'un magazine littéraire ne m'aura pas déçue!

Elles ont aussi aimé: Marie, Marie-Claire et Lisa.

2 commentaires:

Marie a dit...

Aaahhh tu as craqué toi aussi pour ce livre ! J'ai adoré ! L'écriture de cet auteur est agréable et ces femmes ne peuvent que susciter l'admiration !

Jules a dit...

Marie: j'ai très envie de lire son autre livre!!!