127 secondes : c’est le temps que dure la conversation téléphonique scellant la rencontre de Senta, apprentie galeriste, et de Thomas, informaticien dans la quarantaine, après que ces derniers se soient aperçus dans un café du quartier de Kreuzberg à Berlin.
Encore une histoire d’amour ? C’est ce que laisse présager leur rencontre-coup de foudre dans un café. Mais la suite de l’histoire, à travers les longs monologues intérieurs de Senta, met en scène les résistances intérieures des personnages, à la fois émus, surpris et effrayés d’être confrontés respectivement à the man I love et à la femme idéale. De l’analyse scientifique du sanglot à l’urinothérapie, des fouilles archéologiques sous l’ancien no man’s land qui séparait la RDA de la RFA, au mode d’emploi pour un quickie (un rapport sexuel rapide), un véritable arsenal est convoqué pour dynamiter leur relation, découpée au scalpel avec un humour désopilant.
L’œil de la caméra les suit dans Berlin, une bande son rock and roll matée de Wagner accompagne leurs déambulations. On est enivré par la richesse stylistique qui explore tous les niveaux de langues et de pensée, stupéfait d’assister à un hold-up du langage où il n’y aura pas mort d’homme, au contraire.
Encore une histoire d’amour ? C’est ce que laisse présager leur rencontre-coup de foudre dans un café. Mais la suite de l’histoire, à travers les longs monologues intérieurs de Senta, met en scène les résistances intérieures des personnages, à la fois émus, surpris et effrayés d’être confrontés respectivement à the man I love et à la femme idéale. De l’analyse scientifique du sanglot à l’urinothérapie, des fouilles archéologiques sous l’ancien no man’s land qui séparait la RDA de la RFA, au mode d’emploi pour un quickie (un rapport sexuel rapide), un véritable arsenal est convoqué pour dynamiter leur relation, découpée au scalpel avec un humour désopilant.
L’œil de la caméra les suit dans Berlin, une bande son rock and roll matée de Wagner accompagne leurs déambulations. On est enivré par la richesse stylistique qui explore tous les niveaux de langues et de pensée, stupéfait d’assister à un hold-up du langage où il n’y aura pas mort d’homme, au contraire.
Hum... c'est un quatrième de couverture un peu trop sophistiqué à mon goût! Il me semble que le contenu est plus simple... Le texte explore une nouvelle relation entre un homme et une femme: leurs attentes, leurs déceptions, leurs réflexions, leurs doutes, leurs erreurs et leurs peurs. Vous n'avez qu'à imaginer les deux premières semaines d'une de vos rencontres amoureuses et vous devriez vous y rapprocher! Des bouts de paroles de chansons parsèment les paragraphes, et bonne chance si vous ne comprenez pas l'anglais et/ou l'allemand. Senta est névrosée tel que l'implique ce qualificatif, pas de demie mesure dans son cas! Thomas est un homme, un vrai, je vous laisse découvrir de quelle façon! Ce n'est pas un livre inoubliable dans mon cas, mais l'analyse du couple y est intéressante. Je me serais bien passé de certains passages dont celui sur l'urinothérapie et quelques autres que j'ai lus en diagonale malheureusement. Ce livre traînait dans ma PAL depuis un bon moment et c'est à partir d'un billet de Laure (et ses abandons!) que j'ai eu envie d'en avoir le coeur net au sujet de ce bouquin rouge et très rigide... ce qui ne facilite pas la lecture d'une seule main quand bébé est dans l'autre!
3 commentaires:
Pas pour moi, je crois
Kikine: je l'empruntrais au lieu de l'acheter celui-là!!
J'ai bien aimé ce discours sous-jacent sur le couple, une façon de parler du couple d'une façon un peu différente, assez neuve pour moi. J'ai bien aimé !
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