Une menace plane sur Saint-Jacques-de-la-Rive en cette année 1943. Un camion de l'armée sillonne inlassablement le village et les rangs, à la recherche des trois hommes qui ne se sont pas présentés à Nicolet malgré leur avis de mobilisation. Solidaires, les habitants usent de tous les stratagèmes possibles pour protéger les leurs de la conscription qui a été votée par le gouvernement d'Adélard Godbout. Même le curé Ménard, d'un naturel affable et conciliant, surtout devant l'austérité de sa servante Amélie Provost, ne s'en laisse pas imposer.
Dans le rang Sainte-Marie, les saisons continuent de dicter les différents travaux à effectuer sur la terre. Au quotidien, on se rencontre, sur le parvis de l'église ou sur le balcon de l'épicerie Pouliot, pour discuter de la lutte prochaine entre les partis de Godbout et de Duplessis. Ces conversations se poursuivent lors des fêtes, qui donnent lieu à de joyeuses réunions de famille. Pourtant, personne n'est vraiment à l'abri du malheur. Outre les Tremblay, que chaque visite du lieutenant Fortin inquiète, le destin semble encore s'acharner sur les Fournier, probablement attiré par la sécheresse du cour de Gabrielle. Et voilà qu'un dangereux rôdeur provoque des émois au village. Du jamais vu. Serait-ce Beau-Casque, le simple d'esprit qui intimide Françoise, la fille de Clément et de Cécile Veilleux?
Dans le rang Sainte-Marie, les saisons continuent de dicter les différents travaux à effectuer sur la terre. Au quotidien, on se rencontre, sur le parvis de l'église ou sur le balcon de l'épicerie Pouliot, pour discuter de la lutte prochaine entre les partis de Godbout et de Duplessis. Ces conversations se poursuivent lors des fêtes, qui donnent lieu à de joyeuses réunions de famille. Pourtant, personne n'est vraiment à l'abri du malheur. Outre les Tremblay, que chaque visite du lieutenant Fortin inquiète, le destin semble encore s'acharner sur les Fournier, probablement attiré par la sécheresse du cour de Gabrielle. Et voilà qu'un dangereux rôdeur provoque des émois au village. Du jamais vu. Serait-ce Beau-Casque, le simple d'esprit qui intimide Françoise, la fille de Clément et de Cécile Veilleux?
Je vous jure que je m'étais promis de diversifier mes lectures québécoises en décembre, mais je suis trop scotchée à cette série de quatre tomes pour ne pas poursuivre après ce deuxième livre!!! Toutes mes excuses... Ici, nous sommes au début des années 40', c'est la guerre et on en parle pas trop (merci!), Duplessis est élu, les amourettes se jouent encore sous l'oeil d'un chaperon et j'apprécie tout autant le quotidien de ces cultivateurs ayant une charge de travail à faire frémir les plus travaillant de notre époque! La solidarité de village et familiale a quelque chose de réconfortant dans nos villes froides où chacun est "sans nom".
Le téléphone fait son apparition et même s'il n'est pas très pratique côté discussions en privé, on l'adopte facilement. L'eau courante est en voie de faire son chemin et l'électricité se fait encore attendre un peu. Les femmes ont le droit de vote et les premières voitures empruntent les vieilles routes à leurs risques et périls! Voilà, je suis encore charmée par ce retour en arrière sur mes ancêtres et je n'ai qu'une seule envie, c'est de passer au prochain!
4 commentaires:
Surtout ne t'arrête pas je poursuis la lecture avec toi en attendant de mettre la main sur ces livres
Dominique: ils sont très épais, sinon je t'aurais fait un envoi spécial!! :)
Je dépose ici une autre de mes lectures pour Décembre au Québec:
http://www.blogg.org/blog-80645-date-2010-12-13-billet-agoramania_de_maxime_roussy-1279470.html#comments
Agoramania de Maxime Roussy.
Suzanne: je l'avais ajouté hier! :) Merci!
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