Pour embrasser toutes celles qui fleurissent dans ce Jardin de papier, il faut en raconter plusieurs autres : d’abord celle d’une jeune fille rencontrée dans les ruines d’une librairie de Québec, puis celle de l’imprimeur Nicolas Flood, sommé de créer un livre infini pour satisfaire la lubie du comte d’Ostrov, un excentrique passionné d’énigmes et de mécaniques fantasques. Absorbé tout entier dans la poursuite de cette chimère, Flood entreprend un périple fabuleux qui le mènera autour du globe en compagnie de personnages tout droit sortis d’un cirque oudes Mille et Une Nuits : Djinn, un être auréolé de mystère, Ludwig, l’automate, Amphitrite, corsaire à la peau d’ébène, et la jeune Pica, capable de respirer sous l’eau. Un jardin de papier, c’est une fable gigogne sur les rêves des créateurs, une romance baroque truffée de révélations, un livre magique offert en hommage au pouvoir de l’imagination. Publié à l’automne 2005 et accueilli par une critique on ne peut plus favorable, Un jardin de papier s’est taillé une place importante dans le coeur des amoureux du livre et de la lecture. À la croisée de la fantasy, du conte et du roman philosophique etd’aventure, le roman de Wharton est une oeuvre qui représentebien ce qui motive le travail des Éditions Alto en ce qu’il offre un hommage vibrant au plaisir de s’abandonner aux histoires quinous font rêver. Désormais offert à prix abordable, ce romanenvoûtant peut désormais aller ensorceler de nouveaux lecteurs.
"- Les planètes, commença le comte en se penchant sur le côté pour aligner son regard sur la diagonale formée par la fèche tout en consultant à nouveau sa montre. Les planètes, le firmament étoilé, les incommensurables abîmes de ténèbres et de temps à traver lesquelles nous plongeons sans cesse, sans savoir comment ni pourquoi, tout cela, comme j'ai fini par m'en rendre compte, est un livre d'énigmes immense et sans limites. Un livre écrit dans la langue insaisissable et imprononçable de Dieu.
Il referma sa montre d'un geste sec.
-Ce que je veux, c'est mon exemplaire personnel, ni plus ni moins." (p.66)
Abandon à la page 238... Vous avez bien lu, j'ai tout donné pour me rendre jusque là et je suis déçue parce que les débuts me semblaient prometteurs. Mon esprit a divagué en chemin et je n'arrive plus à me concentrer pour l'autre moitié. Si un livre a trop de succès, on dirait que la tendance est inversée dans mon cas. Je n'arrive même pas à déterminer ce qui me plaît vraiment dans les romans, mais quand je n'aime pas, je le sens beaucoup plus facilement. Je ne suis pas rêveuse, je préfère vivre dans la minute même, j'ai perdu mon côté enfant il y a bien trop longtemps et j'aimerais bien le retrouver pour me permettre d'être dans les nuages le temps d'un livre avec une couverture magnifique!
10 commentaires:
Dommage, car le sujet semblait franchement intéressant.
Dommage... il me tentait beaucoup celui-là (bon, il me tente encore... ça m'en prends plus que ça pour me décourager) par son thème...
Moi aussi il me tente encore ! ça a failli être son tour la semaine dernière, vais le lire bientôt !
Allez sans regret au suivant!...Tu dois bien en avoir un? ;-)
Vraiment une trèsjolie couverture, mais le contenu ne m'attire pas plus que ça...
Maijo: tu peux essayer!
karine: tu sais bien que toi et moi sommes souvent le contraire l'une de l'autre...
Ys: J'ai hâte de lire ton avis alors!
Anne: laisse-moi voir, je ne suis pas certaine de trouver quelque chose... :p
Freude: j'aurais dû me méfier du mot "fantsay"...
À la page 238 ?!? C'est déjà l'épaisseur de deux romans, presque. J'appelle ça avoir vraiment, mais vraiment essayé ! Tu n'étais pas pris par l'intrigue, et encore si tu trouvais qu'il y avait une intrigue, parce que c'est près de la fin ça non ?
Conte, fable, imagination, philosophique, magique, fantastique, des mots dont tu vas te méfier à la longue. J'admire que tu essaies Jules avec tant de bonne volonté. Moi aussi, il m'arrive d'avoir de la difficulté avec les genres ci-haut, tandis que Marc, c'est sa recette magique "bonheur de lecture".
J'ai été moins patient que vous. Après une trentaine de pages, j'ai vite compris que ça ne me plaisait pas.
Venise: je pense que ça plaira à mon Antonio aussi... en tout cas il a l'air déterminé à le lire!!
Réjean: c'est au moment où les meubles se sont mis en mouvement que j'ai décroché!
Flûte alors....le sujet paraissait trèèèès alléchant!
Du coup, je note ou je ne note pas?
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