vendredi 15 août 2008

Dernier été à Paris, Abha Dawesar.

Il était improbable que Prem Rustum, soixante-quinze ans, Prix Nobel de littérature épuisé et reclus, rencontre sur Internet Maya, vibrante romancière en herbe. Plus improbable encore qu'il la suive à Paris. Pourtant, au cours d'un lent et sensuel été, en une séduction sinueuse électrisée par une passion commune pour l'art, Paris et la gastronomie française, les deux écrivains explorent plaisir et créativité. L'occasion pour Prem de redécouvrir des sensations qu'il croyait à jamais perdues et de se confronter aux ombres de ses amours passées. Piquant et spirituel, Dernier été à Paris conjugue sexe et sagesse dans une imparable leçon esthétique.

"Piquant et spirituel". Piquant par moment, mais rien pour s'étouffer avec... Ajoutez à cela que c'est aussi spirituel qu'un biscuit chinois: "Aide-toi et le ciel t'aidera!".

L'effort est inégal. Par moment, ça fait vraiment roman bas de game et dans d'autres cas, les sujets se veulent sérieux (la maladie, la vieillesse, l'écriture...) mais tombent vite à plat. Parfois, on a pas envie de lâcher pendant quelques chapîtres, c'est une vraie montagne russe...

Je pense qu'elle a eu plus de succès avec Babyji, mais celui-ci ne m'a pas convaincue de la puissance de l'auteur à me transporter au dessus de tout pour me concentrer sur son oeuvre. À lire si vous avez envie de savoir si Maya (25 ans) et Prem (75 ans) unieront leurs corps et leurs esprits. Un indice: l'auteur est indienne... un air de Bollywood, voyez-vous?

6 commentaires:

Anonyme a dit...

déjà que j'ai détesté le film "dernier tango à paris" alors rien que le titre ne m'aurait pas inspiré
aide toi et le ciel t'aidera ! banal
voilà pour ton post mais je passais surtout par là (avant d'aller bosser) pour te trouver, te retrouver et te déposer une ou plutot des bises de passage

Jules a dit...

N-Talo: c'est gentil d'être passé, as-tu le temps pour un café? :o) xx

Anonyme a dit...

"Babyji" ne m'avais pas plu (abandon en cours de lecture). Je ne tente même pas celui-là. C'est malheureux car l'auteur, que j'ai vu et écouté au Salon du Livre de Paris 2007, semble très sympathique, cultivée, ouverte.

Jules a dit...

Naina: oui, c'est vraiment dommange... alors je laisse tomber Babyji...

Anonyme a dit...

Je vais donc passer allègrement, donc... toute façon, l'idée de départ ne me tente pas vraiment! J'ai peut-être des préjugés mais... ewwww!

Anonyme a dit...

J'ai entendu un extrait de celui-ci à la radio, et ça ne paraissait pas incontournable ; mais peut-être que Babyji montre mieux son talent ? j'espère !