mardi 6 février 2007

La traduction est une histoire d'amour, Jacques Poulin.

Un vieil écrivain, monsieur Waterman, vit à Québec dans une tour. Sa traductrice, la jeune Marine, est 'Une Irlandaise aux cheveux roux et aux yeux verts; elle habite un chalet à l'île d'Orléans, parmi les chats, les ratons laveurs, les hérons bleus et les chevaux de course à la retraite. Entre ces deux personnages Se tisse une relation amoureuse peu ordinaire: elle naît sur la Piste de l'Oregon, grandit avec leur passion commune pour la musique des mots et atteint sa maturité dans une enquête sur une mystérieuse adolescente qui leur met le coeur à l'envers. L'écriture de Jacques Poulin est toujours une rencontre heureuse. Ce nouveau roman, tout félin, est porté par la chaleur d'une émotion contenue, la douceur d'une amitié silencieuse. Lauréat de nombreux prix littéraires, Jacques Poulin est l'auteur de romans qùi sont devenus des classiques de la littérature québécoise: Les Grandes Marées (Babel, 1995), Le Vieux Chagrin (Babel, 1995), Volkswagen Blues (Babel, 1998).



D'abord, je dois vous dire que je suis en période de réconciliation avec la littérature québécoise (Carole et Allie, Mesdames, sortez le champagne et célébrez cette affirmation! ;p), ça tombe bien parce que j'ai déniché un Club de Lecture à deux pas de chez moi et ce livre est "the book" à lire pour la rencontre du 13 février. C'est aussi une réconciliation avec Jacques Poulin, auteur de Volkswagen Blues et dont je garde un mauvais souvenir jusqu'à maintenant (certainement lié au fait que cette lecture m'avait été imposée au CEGEP!). Je dois aussi vous dire à quel point j'ai été troublée par ce livre, ses lieux et ses événements (surtout au début du chapître 22). Tant de repères dans ces quartiers que je connais si bien et où j'ai moi-même une histoire: Les rues St-Jean, Richelieu, D'Aiguillon ou encore l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, Beauport, l'Île d'Orléans et sa faune sauvage. Marine a tant de points en commun avec moi, que je n'ai pas cessé de dire Ben voyons, c'est comme moi... C'est peut-être bien pour cette raison que ce roman a une si grande valeur à mes yeux.

Les intrigues sont simples, mais captivantes. Ce n'est pas un roman de détective et 131 pages ce n'est pas très long, on passe au travers entre 2 verres d'eau! Un seul chapître m'a déçu, le 15 "Le coeur d'Anne Hébert". Je crois que Jacques Poulin a voulu ajouter une note philosophique au roman, ce qui ne cadre pas bien avec la légèreté du texte en général. Bref, à lire pour prendre une pause entre deux pavés. Léger, bien québécois, une bouffée d'air frais sur les bords du Fleuve St-Laurent!

7 commentaires:

BelleSahi a dit...

C'est noté !

Anonyme a dit...

Jules, j'offre la bouteille de champagne avec joie ;o)

J'espère que tu nous reparleras de ce club de lecture dont tu fais partie. Et ce qu'ils ont dit de Jacques Poulin... un de mes écrivains chouchous.

Anonyme a dit...

Champagne! Chin chin!

:)

Comme Carole, Jacques Poulin est un de mes écrivains favoris... Je te suggère "La tournée d'automne" mon préféré de lui... Ça parle de livre et d'un bibliobus...♥

Jules a dit...

Je prends en note "La tournée d'automne". Pour le champagne Mumm Napa de Californie est mon préféré et pas trop cher! ;-)

Bellesahi: aimes-tu la littérature québécoise?

Anonyme a dit...

Ta critique est une merveilleuse invitation...j'arrrrrive!!!! Oh mon cher Québec, que tu me manques!!!

Jules a dit...

Naniela: il faut revenir! On attend! ;p

Anonyme a dit...

Poulin mon n'amour à moi. Tu penses bien que c'est noté en rouge sur mon petit carnet. :D