jeudi 15 novembre 2007

Les carnets de Douglas, Christine Eddie.

Le même jour, deux adolescents parviennent à fuir un destin qui les aurait emmurés. Ils se trouvent, deux ans plus tard, à Rivière-aux-Oies, un village beaucoup trop discret pour figurer sur une carte. Au coeur de la nature généreuse et sauvage, ils s’aiment, à l’abri des rugissements du vingtième siècle. Jusqu’à ce que la vie, comme d’habitude, fasse des siennes. Fondu au blanc. Les années passent, Rivière-aux-Oies se métamorphose avec, en arrière-plan, une révolution à peine tranquille et le saccage des bétonnières. Une famille singulière s’improvise, malgré les ragots et en dépit des blessures. Dans la maison du docteur, les liens se tissent avec tendresse. Un médecin au coeur rafistolé, une institutrice au nom imprononçable et une enfant surgie des bois vont peut-être permettre à Douglas d’entendre enfin la réponse du vent. Une passion comme au cinéma, qui se déploie à l’ombre d’un arbre, d’une clarinette et de la beauté fragile du monde.


Je n’ai pas été happée par le texte, mais plutôt séduite par sa forme. Des chapitres courts qui ne laissent pas place à l’ennui. Concis, l’univers de chacun se fait facile à découvrir. La nature y est poétique et la flûte de Romain séduisante. Le malheur s’abat sur Éléna et Romain, mais en groupe, pour le bonheur de leur petite Rose, chacun campera un rôle nécessaire en souvenir de « Bouclette ». Quelques éléments « classiques » de la situation : la vieille fille (Gabrielle), le vieux garçon (Léandre) et un père désemparé (Douglas), tous prêts au sacrifice pour cette enfant… Une douce histoire d’amour aux multiples facettes, bercée au rythme d’une rivière, d’un village et des saisons. Simple !

D'autres avis chez La Recrue.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Simple mais tentant malgré tout ! Je l'ai déjà noté suite aux billets de Catherine (Biblioblog) et
Caro[line] !! ;-)

Anonyme a dit...

Trop à lire pour l'instant... Plus tard peut être...