Ondine Spragg s’ouvre les portes de l’aristocratie new-yorkaise grâce à son mariage avec Ralph Marvell. Son ambition l’amène à divorcer et à se lancer à la conquête des hommes susceptibles de lui apporter tout ce qu’elle désire, c’est-à-dire l’amusement mais aussi la respectabilité. Si elle échoue face au banquier Peter Van Degen, elle va trouver une nouvelle victime en la personne du Marquis de Chelles, grâce à qui elle va — espère-t-elle — trouver une place de choix dans le monde du Faubourg Saint-Germain. Mais c’est vers Elmer Moffatt, un ami d’enfance auquel elle avait été mariée secrètement, qu’elle finira par revenir et en compagnie duquel elle trouvera le bonheur. Les qualités d’analyse de la grande Edith Wharton et son brio font merveille dans cette vaste fresque qui dépeint une classe qui meurt et le monde du XXe siècle en pleine formation et trace avec audace et talent le portrait d’une femme moderne.
Je ne sais pas si on peut appeler une femme moderne celle qui divorce un nombre incalculable de fois afin de s'assurer d'avoir tout l'argent qu'elle désire pour assouvir ses besoins luxueux, mais il me semble qu'à cette époque, toutes les femmes rêvaient de faire un "bon mariage". La modernité de nos jours ressemble plus à pouvoir se marier avec l'homme de notre choix même s'il n'a qu'une bicyclette à son actif! Passons...
Ondine est carrément détestable et tellement immature, malgré ses multiples défauts elle réussit presque toujours à obtenir ce qu'elle désire auprès de ses hommes: papa et les autres... Elle fait souffrir son entourage et n'y voit rien du moment que sa petite personne obtient ce dont elle a VRAIMENT besoin, robes, hôtels de luxe, voyages outre-mer, etc. Quatre cent soixante pages sur les moeurs de l'époque dans un texte dépourvu de romantisme, c'est long et cela me donne envie de faire une pause en ce qui concerne cette écrivaine. Je me rends compte que ses personnages sont souvent des femmes indépendantes certes, mais aussi très dures et après quelques livres je me lasse plus vite de ses personnages que ceux de ses comparses anglaises qui sont en général plus naïfs et fleur bleu... Je préfère, au moins les demoiselles semblent plus humaines!!!
Ce n'est pas mauvais, juste un peu long et ça contient un peu trop de manigances à mon goût! Néanmoins, ce livre demeure un excellent portrait social de cette époque entre New York et Paris.
11 commentaires:
Malgré ton avis mitigé, je veux le lire depuis tellement longtemps que je le garde bien noté!! ;)) Les manigances, ça ne me dérange pas vraiment!
J'ai un livre de cette auteure dans ma PAL.. toujours pas lu ( j'ai honte encore une fois) !
Karine: tiens bon! ;)
Clara: oh! ne t'en fais pas je l'ai découverte il n'y a que quelques mois!!!
Indépendantes mais pas tant que ça finalement vu qu'elles ont besoin d'être entretenues par les fortunes masculines ;)
Ce roman a comme un goût de "Lady Susan", même si je ne cautionne pas, je suis tout de même intriguée...
Cynthia: vu dans ce sens, c'est exact!
Je n'ai pas lu le livre que tu présentes mais je viens de terminer "Les boucanières" et je me suis bien régalée. J'ai toujours un plaisir fou à lire cette romancière et je m'en fiche un peu que ses héroïnes ne soient pas exemplaires. Je crois même que c'est aussi pour ça que je les aime et ne m'en lasse pas! Que veux-tu je suis une vraie fan! Peut-être aimeras-tu mieux ce dernier livre inachevé. Je t'assure,il est super!
Je le note mais je sens que cela va encore être une héroïne que je vais avoir plaisir à détester ;) mdr !
Une auteure que j'ai envie de découvrir depuis un moment mais probablement pas avec ce titre-ci. Dis donc, mauvaise passe pour toi côté lecture, non?
Mango: je trouve que ces femmes se ressemblent toutes alors je vais espacer les lectures...
Joelle: oh oui tu la détestera!!
Zarline: c'est moyen disons...
ça me tente bien tout de même, malgré ton avis mitigé...
Liliba: il me semble que Les Boucanières serait un meilleur choix!
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