mercredi 3 octobre 2018

Manhattan Beach, Jennifer Egan.

Une plongée éblouissante dans un New York peuplé de gangsters, de marins, de scaphandriers, durant la Seconde Guerre mondiale. Quand tout changea entre les hommes et les femmes, entre l’Amérique et le monde.
 
Alors qu’elle a presque douze ans, Anna Kerrigan accompagne son père chez Dexter Styles, un homme qui, comprend-elle, est crucial pour la survie de sa famille. Derrière sa maison, elle aperçoit l’océan, qui l’émerveille autant que le mystère pesant qui lie les deux hommes.
Des années plus tard, son père a disparu, et le pays est en guerre. Anna travaille au chantier naval de Brooklyn, où les femmes effectuent des tâches autrefois réservées aux hommes, désormais au front. Elle devient la première femme scaphandrier ; sa mission essentielle, des plus dangereuses, consiste à réparer les navires qui aideront les États- Unis à remporter la guerre. Un soir, dans un club, elle croise de nouveau le chemin de Dexter Styles, et commence à comprendre la complexité de la vie de son père, ainsi que les possibles raisons de sa disparition.
 
J’avais beaucoup d’attente envers ce roman et j’ai été un peu déçue pour être franche.  Tiré d’une histoire vraie pendant la deuxième guerre mondiale aux États-Unis, ce roman est une ode au travail des femmes sur les chantiers navals.  Je ne sais pas vraiment comment vous en parler car je suis certaine que ce roman passionnera des milliers de lecteurs tout comme du côté anglophone.  Je pense que mon avis est strictement basé sur mes propres goûts en matière de lecture. Je le dis souvent, les romans de guerre ne sont pas ma tasse de thé, mais je m’entête à vouloir en lire parce que j’ai peur de raté quelque chose.  Ici, je voulais lire Jennifer Egan et c’est le livre que j’avais choisi.  L’auteure aime raconter en détails, elle fait de grands cercles pour nous ramener à un tout petit point et c’est peut-être cela qui m’a déplu.  Elle écrit vraiment bien, mais le rythme lent m’a empêchée d’apprécier le fond de l’histoire qui est celle d’Anne une jeune fille à la recherche de son père.  Abandonnée avec sa sœur handicapée et leur mère, elle se doute que son père, Eddie, trempait dans des histoires pas très propres.  Des histoires de syndicats plutôt que de mafia, mais disons qu’il y a une certaine ressemblance! La pression et la menace sont dans les deux carnets de commande, n’est-ce pas?
 
Donc, un plus pour le personnage d’Anne Kerrigan pour son courage, sa détermination et sa force,  J’adore lire sur  un personnage féminin aussi fort.  Un bon bémol sur l’ensemble de l’œuvre qui ne m’a pas séduite au point où je l’aurais voulu. Pour terminer, une bonne main d’applaudissement pour avoir ramené une partie importante, mais un peu oublie de l’histoire américaine.  Juste pour ça, j’aurais voulu aimer un peu plus, par respect.  À lire pour un portrait précis d’une époque avec tout ce que cela engendre au niveau des mœurs. Très intéressant pour ce volet.  C’est assez clair, je suis un peu entre les deux pour cette lecture.  À vous de vous faire votre propre opinion!
 
Robert Laffont
ISBN:  9782221221280

1 commentaire:

Alex Mot-à-Mots a dit...

Pour la Grande et la Petite Histoire, alors.