"Les Pêcheurs de coquillages". Tel est le titre d'un tableau de Lawrence Stern, peintre victorien, dont a hérité sa fille, Pénélope Keeling. au crépuscule de sa vie, celle-ci s'est retirée dans son cottage.
Bientôt l'œuvre, dont la cote ne cesse de monter, va perturber sa retraite paisible en suscitant la convoitise de certains de ses proches. Témoin des affrontements qui opposent Olivia, Nancy et Noël, Pénélope découvre le vrai visage de ses trois enfants. Ce regain d'intérêt pour le tableau provoque aussi chez elle un retour sur son passé : sa jeunesse bohème, sa rencontre avec Ambroise, son futur mari, puis avec Richard... La vie de la digne vieille dame révèle alors petit à petit des secrets insoupçonnés.
Bientôt l'œuvre, dont la cote ne cesse de monter, va perturber sa retraite paisible en suscitant la convoitise de certains de ses proches. Témoin des affrontements qui opposent Olivia, Nancy et Noël, Pénélope découvre le vrai visage de ses trois enfants. Ce regain d'intérêt pour le tableau provoque aussi chez elle un retour sur son passé : sa jeunesse bohème, sa rencontre avec Ambroise, son futur mari, puis avec Richard... La vie de la digne vieille dame révèle alors petit à petit des secrets insoupçonnés.
La vieille dame en question, Pénélope Stern, n'a que 64 ans... le quatrième de couverture exagère un peu! Elle n'est pas très coquette, elle aime son jardin, cuisiner, se faire un feu de foyer et rêver à son retour en Cornouailles où elle a grandit. Deux de ses trois enfants sont odieux, quant à la troisième (Olivia), c'est bien parce qu'elle ne manque de rien qu'elle ne désire plus encaisser la fortune familiale! Nous sommes bien chez les anglais, les effluves d'agneau rôti à la sauce à la menthe, le thé et le whisky reviennent nous parfumer le nez à plus d'une occasion.
L'écriture de Rosamunde Pilcher a quelque chose de commun, elle est parfois prévisible dans ses événements et elle m'a souvent fait rire par son côté fleur bleue qui, je dois l'admettre, se couvre de ridicule dans certaines phrases. Un livre entre Danielle Steel et quelque de chose de plus consistant. Je n'ai pas détesté, mais je ne sais pas si j'aurais l'envie de lire tous les autres qui viennent après... Il faut dire que l'écrivaine a connu un succès très tardif (née dans les années 30, ce livre a été publié en 1988) et je ne suis pas certaine que son texte soit aussi moderne qu'on le voudrait. Est-ce que le problème relève plus de la culture ou de l'âge de l'auteure, je ne saurais dire, mais il y a quelque chose qui cloche pour moi... Sinon, le rythme est bon, il se passe "des choses" et une fois qu'on réussit à faire abstraction des extraits nunuches, on passe un bon moment...
Objectif PAL #24
7 commentaires:
J'ai lu quelques uns de ses romans, sans déplaisir particulier, ce sont toujours un peu les mêmes thèmes qui reviennent, tout de même. Sans surprise, rassurant.
Mieux que Danièle Steel quand même (un seul essai à ce jour, plus jamais!)
Keisha: exactement Danielle Steel en plus consistant! :) Ils ne sont plus disponibles ici, on doit les commander ici, je ne sais pas si je le ferai...
Me souviens pas de toute l'histoire, mais comme souvent, je me rappelle avoir aimé. L'aurait pas acheté mais venant de la biblio, c'est très bien. Je l'ai lu en entier, preuve, pour moi, que ça me plaît.
Claudel: c'est vrai que c'est un bon signe pour moi aussi, parce que j'ai tendance à abandonner très facilement...
Je ne sais pas si je suis hyper tentée... mais non, je ne dis un non définitif à rien!! Surtout que du Danielle Steel, j'en ai lu ado!!!
Ton avis mitiger me fait hésiter, le résumé me disait bien et je lis ton avis. Bref je note quand même! On verra bien.
Keana: c'est un livre qu'on ne veut pas détester et en même temps qu'on veut aimer... bizarre! :)
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