mercredi 16 mars 2011

L'héritière de Jacaranda, Tamara McKinley.

À la mort de Jock Witney, tyran domestique à la tête du plus grand vignoble d'Australie - le Domaine de Jacaranda -, sa famille se rend compte que les affaires vont en réalité très mal. Quand un groupe français fait une offre de rachat des plus alléchante, les membres du clan s'entredéchirent.
Cornelia, la veuve de Jock, âgée de 90 ans, refuse catégoriquement de vendre. Elle aimerait convaincre Sophie, sa petite-fille, la prunelle de ses yeux, que la propriété familiale peut être conservée.


Dans ce but, Cornelia l'entraîne à l'autre bout de l'Australie, dans la vallée de Hunter, sur les traces de ses ancêtres. Elle profite de ce voyage pour lui narrer l'épopée familiale.

Du Sussex des années 1830 à l'Australie moderne, Tamara McKinley retrace la vie d'une famille de pionniers, marquée par de lourds secrets, des déchirures et une malédiction... Sophie saura-t-elle la briser pour réconcilier les deux branches de la famille et sauver le domaine ?

Encore une fois, Tamara McKinley signe un roman incluant un mélange équilibré d'amour, de drame, de trahison et d'affaires familiales. Le vieux Jock est décédé, son vignoble est en équilibre précaire et les Français sont décidés à l'acheter. Sa femme Cornelia, l'entend d'une autre oreille et profite de l'occasion pour faire découvrir à sa petite fille Sophie l'histoire de ces vignobles situés en Australie. Même si cette histoire est moins passionnante que celle de Mathilda et que l'outback y est moins présent, ce roman tient ses promesses pour nous faire voyager au coeur du pays, sur les terres arides et sèches contre lesquelles les producteurs de vin doivent constamment lutter. Les personnages féminins sont toujours aussi têtues et travaillantes, elles ne donnent pas leur place et mènent les affaires d'une main de maître... Un petit point faible à noter, c'est le côté roman à l'eau de rose qui m'a parfois agacée! Certaines scènes sont dignes d'un Harlequin et j'ai été déçue de retrouver cela ici. Je ne parle pas seulement des passages romantiques, mais aussi des réunions de conseil familial un peu molasse sur les idées apportées... Néanmoins, j'aurai toujours envie de relire cette écrivaine juste pour le plaisir de me retrouver en Australie. À cet effet, si vous connaissez des auteurs qui aiment écrire sur ce magnifique pays, n'hésitez pas à me communiquer leurs noms.

Merci au Blog-O-Book et aux Éditions de l'Archipel pour cet envoi.

8 commentaires:

choupynette a dit...

j'avais noté Mathilda de cette auteure. Je reste sur ce titre pour la découvrir.

Suzanne a dit...

Je te scite: «Certaines scènes sont dignes d'un Harlequin et j'ai été déçue de retrouver cela ici.»
Hou là, je passe.

Suzanne a dit...

grrrrr cite et non scite ;-)

Jules a dit...

Choupy: pour une première approche effectivement, je te conseille l'autre!

Suzanne: ben pas tout à fait... dans le sens que certains passages ont un texte faible, prévisible, peu recherché... trop facile par moment quoi!

Joelle a dit...

Je ne garde donc que Mathilda sur ma liste ! C'est bizarre que tu aies été surprise par le côté un peu Harlequin car j'avais perçu les livres de cette auteure un peu orientés ainsi (du moins, c'est ce que la promotion faite autour me laissait penser !). Mais comme cela se passe en Australie, je tolère ;) mdr !!!

Sinon, je me rappelle avoir bien aimé "L'australienne" de Nancy Cato mais j'étais jeune à cette lecture et probablement moins difficile que maintenant ;)

Jules a dit...

Joelle: nos lectures évoluent, je me rappelle avoir lu des boîtes entières d'Harlequin entre 16 et 19 ans...

Anjelica a dit...

Cela me semble trop semblable à Mathilda, alors je ne note pas...

Jules a dit...

Anjelica: Mathilda est meilleur!