Le Bout du monde est ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tous les jours de l'année, même le jour de Noël. On entend le nom, on le répète dans sa tête, on ferme un instant les yeux. S'il neige aujourd'hui, s'il pleut des cordes, qu'importe ? Le bout du monde existe ailleurs avec d'autres climats. Défilent alors derrière les paupières plage de sable fin, palmiers bercés devant une mer émeraude, île paresseuse au large, hameau dans la savane, parsemé de huttes étiques. Des souvenirs de cartes postales surgissent, des tableaux de Gauguin, de Matisse chatoient dans la mémoire. Bruissements d'ailes, de flamboyants oiseaux prennent leur envol, planent au-dessus d'un lac, Victoria, disons.
Du vécu en parallèle, de petits ilôts qui ne s'entrechoquent jamais, mais qui partage l'eau, l'air et la vie au fil des saisons. Chacun a son histoire sans savoir que quelqu'un d'autre, quelque part dans le monde, réalise ses rêves à lui; une vie ce qu'il aurait voulu vivre un jour. Tel un village, on garde en mémoire le visage de ses habitants un Mercredi soir au Bout du monde.
Des livres, de l'art, des voyages, des cultures et de l'exotisme, on y passe du bon temps...
L'avis de celui qui ne l'a recommandé: Éric
1 commentaire:
J'ai pour ma part beaucoup aimé ce livre, j'en parle ici:
http://biblioblog.fr/index.php/2007/05/16/540-mercredi-soir-au-bout-du-monde-helene-rioux
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