vendredi 1 juillet 2011

Une relation dangereuse, Douglas Kennedy.

Quand Sally rencontre Tony...
Ils se sont trouvés. Elle, fonceuse, ambitieuse, prête à tout pour décrocher un scoop. Lui, cynique, élégant, jamais plus à l'aise qu'en zone de guerre. Le journalisme extrême : voilà leur drogue, leur raison de vivre. Jusqu'à aujourd'hui. Un seul regard a suffi pour les rendre accros l'un à l'autre.
Dès lors, les événements se précipitent. Un mariage, une maison, un enfant en route... Elle pouponnera, il écrira enfin son roman. Le rêve. Ou presque. Peu à peu, Sally s'enfonce dans la dépression. L'homme qui partage son lit, cet inconnu trop vite épousé, semble cacher bien des vices. Et l'idylle éclatante prend soudain des allures de machination perverse...

Après un accouchement très difficile, Sally Goodchild tombe dans une dépression postnatale assez grave. Elle n'a pas vraiment le support de son mari Tony et doit se débrouiller seule pour prendre soin de Jack, leur fils. Sous la fatigue, les comprimés et le désespoir, elle lance certaines paroles en l'air qui ne seront pas sans conséquences et commet quelques bévues qui lui coûteront très cher! Ah! oui, il ne faut pas des centaines de pages pour découvrir que l'homme qu'elle a épousé est un salaud de première classe...

Si Quitter le monde m'avait persuadée du talent de Kennedy, Une relation dangereuse m'a propulsée dans un autre univers encore plus captivant. La maternité n'est pas très loin dans mon cas, je me suis donc identifiée au quotidien de cette maman (de mon âge!) parfois débordée. Même si nos situations sont totalement différentes, le texte est venu me chercher et m'a fait vivre toute une gamme d'émotions. J'ai parfois refermé le livre, un peu frustrée contre le système judiciaire... ou son cher mari (pas le mien!). Malgré cela, je me suis toujours dépêchée à le reprendre, parce que ce livre est vraiment un page turner! Le genre de livre qu'on voudrait avoir sous la main quand l'envie de lire s'est un peu effacée.


Je n'avais que deux Kennedy dans la PAL à lire en juin, mais je sais qu'il me reste encore plusieurs titres à découvrir. D'ailleurs, Antonio prend aussi plaisir à le lire, nous avons maintenant un auteur chouchou en commun avec Jim Harrison.


Ceci complète mon petit défi de juin...


5 commentaires:

Joelle a dit...

Le seul roman de cet auteur que j'ai lu a été Cul de sac, qui n'est pas du tout dans le même genre que ses suivants ! Et ce changement de style ne m'attire pas vraiment ... mais j'ai quand même un de ses romans dans ma PAL histoire de voir !

Jules a dit...

Joelle: la femme du V aussi est très différent... j'ai moins aimé!

Petite Fleur a dit...

Pour ma part, j'ai commencé parce qu'une collègue m'avait prêté "Cul de sac" (ou "Piège nuptial", c'est le même). Que j'avais adoré ! Mais il est à part dans son oeuvre. J'ai lu également "La poursuite du bonheur" et là je n'ai pas vu d'intérêt particulier. Aucun problème pour le lire, mais quelques semaines après, je ne sais déjà presque plus de quoi il était question.

lucie a dit...

ro je suis toute pourrie comme blogueuse je n'ai toujours pas publié mon billet sur quitter le monde...

LN a dit...

Je me rappelle que cette lecture avait été assez éprouvante par les sujets qu'elle abordait et qu'elle m'avait beaucoup marquée. Je te conseille aussi La poursuite du bonheur que j'avais beaucoup aimé
:-)