jeudi 19 janvier 2012

Comme une mère, Karine Reysset.

Elles sont venues seules et se retrouvent côté à côte dans la salle des naissances. Pour l’une comme pour l’autre, ce jour doit inaugurer un nouveau départ. La très jeune Émilie accouche sous X et espère pouvoir « tout recommencer à zéro ». Judith, elle, attend avec une impatience teintée d’inquiétude la naissance de son fils, Camille, un miracle après tant d’années de grossesses déçues.

Mais, pour l’une comme pour l’autre, rien ne se passe comme prévu. Judith perd son bébé et, dans un geste de détresse, enlève l’enfant promis à l’abandon de la chambre voisine.
Dès lors, le destin de ces deux femmes est irrémédiablement lié.

À travers ce double portrait, Karine Reysset explore tout en finesse les promesses que recèle pour les mères l’arrivée d’un enfant, les inévitables blessures et la folie qui s’empare d’elles quand la maternité leur est refusée.

Bouleversant!  J'ai lu les cinquante premières pages sans respirer... ou presque!  Une femme qui essaie depuis plus de neuf ans d'être mère s'enfuit de la maternité avec le bébé d'une autre qui avait prévu le donner en adoption.  Je ne veux pas en dire plus quand c'est un roman très court et je ne voudrais pas vendre le "punch" car il en vaut la peine... Ce livre m'a chamboulée et pour des raisons personnelles (euh... rassurez-vous je n'ai pas volé de bébé, ni donné ou adopté...), j'ai dû prendre une pause dans ma lecture.  Mise en garde: à éviter si vous avez des problèmes de conception...

Je découvre ici Karine Reysset dont j'ai beaucoup aimé l'écriture grâce à Enna.

4 commentaires:

enna a dit...

Ah je suis vraiment contente qu'il t'ait plu! J'ai beaucoup aimé aussi! On m'avait déconseillé de le lire juste avant d'accoucher ;-) C'est vraiment très fort, cet (ces) amour maternel!

Jules a dit...

Enna: et moi je ne l'aurais pas lu si je n'avais pas eu mon fils car j'ai mis 5 ans à l'avoir!!! :)

Virginie a dit...

J'ai envie de le lire, tu m'as donné le goût. Mais il n'est pas à la biblio... warf.

Jules a dit...

Virginie: dommage que tu ne sois pas à Québec, je l'ai pour presque 3 semaines encore!