Il en fallait de l´audace et du talent pour oser mettre en images le chef-d´œuvre de Jean Raspail...
1986, sur les ondes, au cours d’une célèbre émission littéraire, Jean Raspail parle de son dernier livre Qui se souvient des hommes. Il y salue la mort d’un peuple, les Alakalufs, derniers Indiens de la Terre de Feu, et lui offre une survie dans notre mémoire. De l’autre côté du " transistor ", Jacques Terpant, penché sur sa planche à dessin, dresse l’oreille et se précipite en librairie. Petit à petit l’idée d’adapter en bande dessinée l’un des ouvrages de l’écrivain fera son chemin. Ce sera Sept cavaliers… Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n’arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s’est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient plus depuis déjà de nombreux mois. C’est la vie qui s’en est allée. Le souverain héréditaire ne règne plus que sur son château et sur une poignée de fidèles que l’ombre est sur le point d’effacer… Pour rompre ce mortel ensorcellement, sept cavaliers quittent la ville au crépuscule. Commence alors le plus étrange des voyages… Le style de Jacques Terpant, grand spécialiste de la couleur directe, est parsemé d'influences diverses. Grâce à sa technique du clair-obscur, il parvient à magnifier les mondes imaginaires rêvés par Jean Raspail. Celui-ci dira d’ailleurs de Jacques Terpant en voyant les planches de l’album : " Il est entré dans ma tête. " Peut-être sont-ils plutôt tous les deux dans le même rêve.
1986, sur les ondes, au cours d’une célèbre émission littéraire, Jean Raspail parle de son dernier livre Qui se souvient des hommes. Il y salue la mort d’un peuple, les Alakalufs, derniers Indiens de la Terre de Feu, et lui offre une survie dans notre mémoire. De l’autre côté du " transistor ", Jacques Terpant, penché sur sa planche à dessin, dresse l’oreille et se précipite en librairie. Petit à petit l’idée d’adapter en bande dessinée l’un des ouvrages de l’écrivain fera son chemin. Ce sera Sept cavaliers… Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n’arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s’est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient plus depuis déjà de nombreux mois. C’est la vie qui s’en est allée. Le souverain héréditaire ne règne plus que sur son château et sur une poignée de fidèles que l’ombre est sur le point d’effacer… Pour rompre ce mortel ensorcellement, sept cavaliers quittent la ville au crépuscule. Commence alors le plus étrange des voyages… Le style de Jacques Terpant, grand spécialiste de la couleur directe, est parsemé d'influences diverses. Grâce à sa technique du clair-obscur, il parvient à magnifier les mondes imaginaires rêvés par Jean Raspail. Celui-ci dira d’ailleurs de Jacques Terpant en voyant les planches de l’album : " Il est entré dans ma tête. " Peut-être sont-ils plutôt tous les deux dans le même rêve.
Toute une nouvelle, j'ai BDé pendant quelques minutes en plein dimanche après-midi et je ne peux pas dire que ce fût une expérience agréable! Environ 48 pages d'images et de textes obscurs ont eu raison de mon envie de me mettre à la BD... Je suis totalement passée à côté de l'histoire et je n'ai rien compris à cette mission entreprise par ces cavaliers. C'est chez Le Bibliomane que j'ai repéré cette bande dessinée en espérant y découvrir l'oeuvre de Raspail, j'ai fait chou blanc... Un tome 2 et 3 sont à paraître, je ne me batterai pas pour les obtenir, soyez-en certains!
5 commentaires:
Ce n'est pas ce genre de BD que j'aurais choisi de conseiller pour découvrir cet art ! Au départ, il vaut mieux s'en tenir à des histoires simples car même les lecteurs habituels de BD peuvent se perdre dans certains albums ;)
Joelle: que me conseilles-tu alors?
Et pour découvrir Jean Raspail, il aurait mieux valu commencer par l'un de ses romans, en particulier "Qui se souvient des hommes"
Pour ce qui est de l'adaptation en BD de "Sept cavaliers...", je ne l'ai pas lue. Le fait qu'il n'y ait que le tome 1 me pousse à temporiser.
pascal: je note car c'est le même que m'a conseillé mon collègue!
j'appuie à la lecture de qui se souvient des hommes pour découvrir Raspail,mais j'ai aussi lu le tome 1 de sept cavaliers et je trouve que l'univer de Raspail y est formidablement transcrit,donc j'ai peur que ce que vous attribuez à la BD ,en tant que genre, ne soit en fait l'univers de cet auteur qui ne vous corresponde pas.
Publier un commentaire