lundi 30 juin 2008

The stone angel, Maragaret Laurence.




Quatre-vingt dix ans d'une existence marquée par la passion et la tourmente n'ont rien enlevé à la justesse et à la vivacité du regard d'Hagar Shipley. Au crépuscule de sa vie, cette vieille dame en apparence acariâtre, qui a hérité de ses ancêtres une fierté tenace, revisite le chemin parcouru, depuis son enfance à Manawaka en passant par son mariage houleux et la relation complexe qu'elle entretient avec ses enfants. Avec une lucidité amusée et une ironie d'une rare finesse, cette femme hors du commun nous fait redécouvrir le véritable sens des mots liberté, indépendance et dignité. Grand classique des lettres canadiennes enfin redécouvert en français, L'ange de pierre est le premier volet d¹un cycle romanesque unique et louangé de par le monde. Une célébration étonnante de la vie comme elle est en réalité, à la fois cruelle et magnifique. Préface de Marie Hélène Poitras.

Je vous donne le quatrième de couverture en français et sa page couverture afin que vous puissiez vous y retrouvez facilement. Ainsi, vous n'aurez aucune défaite pour ne pas découvrir cette excellente auteure! D'ailleurs, lorsque j'ai vu l'enthousiasme entourant Margaret Laurence, je me suis précipitée dans l'achat de la série de 5 volumes en langue originale anglaise... Dans les premières pages de The Stone Angel, je me suis bien mordu les doigts et ce n'est pas faute de ne pas avoir été avertie! Je suis même passée chez un libraire pour lire les premières lignes de la version française... Cependant, après quelques pages, j'ai trouvé que la poésie et les phrases compliquées se rétractaient un peu pour laisser place à une écriture un peu plus simple, mais très belle. Il y a une ombre d'ironie qui vole sur tout le texte qui nous permet de sourire en coin assez souvent et de développer un certain attachement (malgré tout!) envers cette vieille dame Hagar. Lire cette auteure, je crois, est aussi une excellente chance de découvrir l'ouest canadien à différentes époques et ce n'est pas un détail à négliger dans mon cas. Depuis quelques années, j'ai tellement l'impression de ne rien savoir du reste du Canada! C'est mon problème, et j'y travaille... en commençant par mes lectures! Ce livre est le premier de ma quatrième série de l'été (quel été?!) qui avance assez bien.

10 commentaires:

Grominou a dit...

Comme j'essaie moi aussi de m'ouvrir à la littérature canadienne-anglaise, je prend note de cette auteure, que je ne connaissais pas du tout. Je dois dire que le fait que ce soit une série de cinq me refroidit un peu... Est-ce qu'elle a écrit autre chose?

Jules a dit...

Grominou: tu peux lire le premier publié chez Alto et les autres suivront tranquillement d'ici 2010 je crois.... Tu verras si tu aimes ou non! Tu peux cliquer sur son nom dans mon billet il y a un lien sur cette auteure. As-tu l'impression, comme moi, qu'on est tellement embourbé dans cette histoire de séparation qu'on ne fait plus l'effort d'aller voir ce qui se passe dans le reste de notre pays?

Venise a dit...

Jules, je m'apprêtais à t'écrire personnellement pour te convaincre de continuer ta lecture ! J'ai eu un peu de difficulté avec le début, toi aussi. Je dirais, le tout début, mais après, j'ai été happée pour la peine. Quand vas-tu commencer le deuxième ? En Français, je devrais attendre.
Grominou : Tu peux lire le premier seulement en ce sens que si ça t'appréhende un peu les séries, il est complet en soi. On pourrait ne pas savoir qu'il y en a d'autres. Je me permets de te suggérer mon commentaire de lecture http://passemot.blogspot.com/2008/06/lange-de-pierre.html
J'ai été emballée par cette lecture !

Anonyme a dit...

Bonjour,

Petite précision sur le Cycle de Manawaka : Tous les livres sont indépendants. Il y a quelques liens de parenté au fil des livres mais le lien, c'est le décor de la petite ville imaginaire de Manawaka.

Le prochain roman, Une divine plaisanterie, sort le 19 août et est préfacé par Élise Turcotte.

Salutations cordiales et au plaisir de vous lire pour la suite, surtout concernant The Diviners, que plusieurs critiques considèrent comme l'un des plus grands romans canadiens du siècle.

Jules a dit...

Venise: je poursuivrai en anglais, mais je pense me procurer la collection d'Alto parce que j'aime aussi aimer les livres pour leur présentation!! Dommage que mes critiques soient à l'image de ma façon de lire... un peu boulimique, je garde rarement tout en dedans et lorsque je dois mettre sur papier je n'arrive pas à exprimer le niveau d'appréciation atteint... Je ne lis pas avec papier et crayon, ta critque est très convaincante, elle vaut le détour... Au moins j'aurai récupéré (ou presque)une lectrice: Grominou!

Alto: merci pour les précisions, elles sont toujours appréciées. Je n'avais pas compris que c'était une ville imaginaire! Bonne chance avec la prochaine sortie. Petite question: est-ce que votre site internet sera sur pied bientôt?

Anonyme a dit...

Un site ? Quel site ? C'est un sujet tabou et comme vous le savez sans doute, il n'y a chez Alto qu'un seul employé qui veille à tout faire. Le site est en gestation (trop) prolongée et tous les efforts seront faits pour réouvrir bientôt. Certaines pages sont accessibles et le cadre est fait mais il reste des problèmes majeurs de programmation. Je vous tiens au courant.

Grominou a dit...

Ha d'accord, si on peut les lire indépendamment, cela m'intéresse vraiment beaucoup! Je vais voir s'ils sont disponibles à la bibliothèque...

Jules, je ne sais pas si notre manque d'intérêt pour le Rest of Canada est dû à des causes politiques, ou à une mauvaise presse (le Canada anglais est souvent décrit comme ennuyeux, trop sage, trop poli, non?). Je dois préciser que comme je suis indépendantiste, mon intérêt pour le Canada anglais est plutôt pour un voisin très proche, que pour "le reste de mon pays"...
;-) Mais je ne veux surtout pas partir de controverse sur ton blogue!!!
:-D

Venise, merci, je vais aller jeter un coup d'oeil à ton billet!

Lucie a dit...

La littérature du ROC est bien vivante et vaut la peine qu'on s'y attarde. J'en parlais sur mon blogue le 1er juillet et je trouve fascinant que Margaret Laurence (que je finirai par lire) réussisse à toucher de cette façon, des décennies après l'écriture de ce roman. Ça prouve certainement la qualité de l'oeuvre.

Mrs Pillsbury a dit...

Bon, tu as mon adresse non ? Quand ta bibliothèque sera pleine et bien poussièreuse, tu sauras à qui envoyer tous ces bons livres que tu lis ! J'ai des années de lecture à rattraper et mon anniversaire vient de passer alors...

Anonyme a dit...

Chouette, je suis vraiment tentée! J'arrive de l'ouest et j'ai bien envie de lire un peu sur cette partie du pays!