Les saisons de la nuit, Colum McCann.

New York, début du xxe siècle : les bâtisseurs de gratte-ciel et les ouvriers du métro œuvrent inlassablement pour donner forme à Big Apple. Parmi ces travailleurs qui risquent leur peau au quotidien, Nathan Walker, un terrassier de 19 ans qui construit le tunnel de la ligne Brooklyn-Manhattan. New York, fin du xxe siècle : des milliers de sans-abri vivent dans les entrailles du métro. Parmi eux, le mystérieux Treefrog, dont la vie n'est pas sans lien avec celle de Nathan Walker... À la fois chant d'amour adressé à New York et mise en perspective historique de l'ingratitude d'une ville à l'égard de ceux qui la façonnèrent, Les saisons de la nuit est un roman bouleversant sur ces déchets du capitalisme que sont les sans-abri. Un grand roman urbain, un grand roman humain.

La misère des rues, la drogue, le racisme, la violence, la pauvreté, le rejet de la société et de la famille sont matière à écrire un grand roman sur le drame humain. Pourquoi McCann me laisse-t-il encore une fois de glace? Après Zoli (que j'ai abandonné), je pensais découvrir cet écrivain sous un autre jour. Et bien, non! Rien n'y fait, le courrant ne passe pas entre nous deux... Il est brillant, il mène les histoires en parallèle et ce n'est qu'à un certain moment que les histoires s'entrechoquent pour nous éclairer. À part cela, son style d'écriture ne me permet pas d'être profondément remuée... Voilà un nom que je classe dans à oublier.

Livre lu dans le cadre du défi de Grominou: Un livre avec un phénomène météorologique dans le titre.