«Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l'Italie pour l'une ou l'autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. À Naxos, notre fenêtre donnait sur un champ de lavande. À Symi, nous avions un figuier au milieu du jardin. J'écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s'appeler Au plaisir de Dieu... Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup, nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mezze, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n'allions pas les chercher. Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions.»
Abandon de lecture p.129.
À l'enterrement de Romain, Jean se rappelle leur grande amitié à travers les voyages, les événements de l'époque et leurs amis communs. Ce livre ne m'est d'aucun intérêt et ma lecture est brouillée par toutes les références à l'histoire européenne, élément qui me fait grandement défaut pour apprécier cet oeuvre... Je passe à autre chose.
Objectif PAL #3
5 commentaires:
Zut, moi qui comptais quand même lire un jour un Jean d'Ormesson, apparemment ce ne sera pas celui-ci le 1er...
Restling: tu as certainement plus de références historiques que moi, ça devrait t'aider!
Qu'est que je m'étais ennuyée en lisant C'était bien...
Cécile: ce n'est donc pas un auteur pour tout le monde à ce que je peux voir!
J'adore ta réponse, tu ne le sais pas mais je pourrais le prendre très mal !!! :-P
Je suis une nullité en histoire, une catastrophe ambulante, même si il s'agit d'histoire européenne... ^_^
Publier un commentaire