1947 - 2003
Pour toi maman, partie trop vite... Tu nous manques toujours...
Une mère (Lynda Lemay)
Ça travaille à temps plein, ça dort un œil ouvert
C'est d'garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça s'lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C'est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.
Une mère,
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme les chamailles
Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille
Une mère,
C'est plus com' le autres filles
Ca oublie d'être fière
Ca vit pour sa famille
Une mère,
Ca se confine au bercail
C'est pris comme un noyau
dans le fruit de ses entrailles
Une mère,
C'est là qu'ça nous protège
Avec les yeux pleins d'eau, les cheveux pleins de neige
Une mère,
A un moment, ça s'courbe, ça grince quand ça s'penche
Ça n'en peut plus d'être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C'est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue d'oeil
Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensemble
toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d'être encore forte
Jusqu'à c'que son cadet ait bien fermé la porte
Et lorsque, tout' seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu'le firmament s'entr'ouvre
Et puis là , ça se donne le droit
De fermer pour une fois les deux yeux à la fois
Une mère ça ne devrait pas partir
Mais on n'y peut rien faire
Mais on n'y peut rien dire.
Une mère (Lynda Lemay)
Ça travaille à temps plein, ça dort un œil ouvert
C'est d'garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça s'lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C'est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.
Une mère,
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme les chamailles
Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille
Une mère,
C'est plus com' le autres filles
Ca oublie d'être fière
Ca vit pour sa famille
Une mère,
Ca se confine au bercail
C'est pris comme un noyau
dans le fruit de ses entrailles
Une mère,
C'est là qu'ça nous protège
Avec les yeux pleins d'eau, les cheveux pleins de neige
Une mère,
A un moment, ça s'courbe, ça grince quand ça s'penche
Ça n'en peut plus d'être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C'est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue d'oeil
Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensemble
toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d'être encore forte
Jusqu'à c'que son cadet ait bien fermé la porte
Et lorsque, tout' seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu'le firmament s'entr'ouvre
Et puis là , ça se donne le droit
De fermer pour une fois les deux yeux à la fois
Une mère ça ne devrait pas partir
Mais on n'y peut rien faire
Mais on n'y peut rien dire.
9 commentaires:
C'est très émouvant. J'ai la grande chance d'avoir encore ma maman et j'en suis consciente. Mille bisous
Je t'embrasse bien fort! Moi c'est mon papa qui nous a quitté, cela vient de faire un an... C'est pas facile!
Ces anniversaires sont toujours des moments forts tristes....
Difficiles ces départs qu'on n'aurait jamais voulus.
Garde les beaux souvenirs gentille dame. Un câlin amical.
Câlin, Jules.
xxx
Ah si tu mets Linda, je pleure direct... Ma maman est encore là, mais je souffre qu'on ait des relations un peu difficiles, parce que je sais que ça sera un gouffre quand elle ne sera plus...
Des bises de bien loin, mais assez chaleureuses pour traverser l'océan !
Une petite pensée pour toi et tes proches :-)
C'est tellement vrai.
Ce texte m'interpelle au coeur.
Et puis que cela fasse 10, 15 ou 20 ans....le manque est toujours le même, bien enfoui au fond de soi; il nous faut en faire un "invité" obligatoire et vivre avec.
Cette chanson me fait facilement monter les larmes aux yeux, et c'est souvent le cas avec cette chanteuse. Mes pensées sont avec toi. Je pense qu'on ne s'habitue jamais à cette perte.
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