Eva a complètement coupé les ponts avec son frère Anders et sa sœur Maja. Alors qu’ils n’ont eu aucun contact depuis plusieurs années, la mort brutale de leur mère les réunit. Très vite, une violente dispute éclate concernant l’héritage : Eva estime que la maison de vacances sur l’archipel suédois que sa mère aimait tant lui revient de droit, mais Anders et Maja ne sont pas du même avis. Eva se réfugie alors sur l’archipel. Mais, quelques jours plus tard, Anders et Maja arrivent à leur tour avec conjoints et enfants… Au fil des jours, tous vont apprendre à se connaître, mais est-il encore possible de renouer des liens brisés depuis si longtemps?
Anna Fredriksson nous parle de ce lieu où se nouent et se dénouent les drames familiaux, où les liens se resserrent, dans ce roman émouvant et intelligent sur les relations fraternelles compliquées, le chagrin et l’amour.
La maison de vacances n’est pas un roman de grands remous,
car la tumulte est plutôt intérieure!
Eva est l’aînée de trois enfants et après le décès de leur mère, elle
doit lutter contre les deux autres pour conserver la maison de vacances
familiale. Sur une île quelque part en
Suède, cette maison est remplie de souvenirs, mais elle également le dernier
lien qui relie Eva à sa mère décédée trop rapidement.
Partie s’installée dans cette maison presqu’à la fin de
l’année scolaire, Eva voit débarquer tout le reste de la famille après une toute
petite semaine de tranquillité dans ce décor idyllique. Son frère et sa sœur ébauchent des plans pour
rénover la maison avant de la mettre en vente.
L’annonce est prête, il ne reste qu’à convaincre Eva... même si tous les
deux savent très bien qu’elle est la seule à avoir vécu dans cette maison et
pris soin de leur mère dans la dernière décennie. Ces événements perturbent grandement Eva qui
n’a pas encore accepté le décès et qui n’est vraiment pas sur le point de
lâcher prise!
La maison de vacances,
c’est cela. Une guerre familiale, des
relations tendues dans les couples et une finale qui prouve que la vie peut
parfois réparer certaines brèches existantes depuis longtemps. Si longtemps que parfois on en est venu à
penser que c’était irréparable.
Donc, un beau roman sur les relations humaines. Si vous avez besoin de piquant dans vos
lectures, ce n’est pas le titre idéal, mais si vous avez aimé le précédent de
l’auteure (Rue du bonheur), c’est dans la même veine. La famille semble être au sommet des préoccupations d'Anna Fredriksson et la Suède est toujours à l’honneur. La maison de vacances n’a fait qu’accentuer
mon envie de la visiter un jour!
ISBN: 9782207125243
Trad. du suédois par Lucas Messmer
Parution : 24-03-2016
2 commentaires:
Quoi, tes valises pour la Suède ne sont pas prêtes encore ?
Alex: et non! Mais ce n'est pas l'envie qui manque! Es-tu déjà allée?
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