jeudi 11 janvier 2007

Sexe et dépendances, Stephen McCauley.

William Collins, agent immobilier gay, adepte de rencontres par Internet, veut tourner le dos à cette habitude et fait voeu de chasteté - ce qu'il n'arrivera pas à respecter l'espace d'un seul jour. Faiblesse qu'il arrive à justifier dans un contexte post-11 septembre de traumatisme de fin du monde. Tiraillé entre l'envie de « faire le bien » et la tentation de faire tout ce qui lui permet de « se sentir bien », entre le renoncement et l'hédonisme - il va louvoyer entre les extrêmes, tout en étudiant le comportement de ceux qui l'entourent. Il en résulte une galerie de portraits d'une rare lucidité et d'une grande drôlerie, du couple Sam et Charlotte O'Malley qui viennent chercher un appartement et laisseront percevoir sans tarder toutes les failles de leur relation, à son ami Edward perpétuellement écartelé entre deux villes et deux registres dans les sentiments, en passant par le mystérieux Didier, qui est peut-être moins étrange et dangeureux qu'il voudrait bien le laisser paraître... Dans ce roman plus caustique encore que ses précédents, l'univers de Stephen McCauley est toujours aussi insolite et ses personnages plus originaux et attachants que jamais.

Petit à petit, j'apprends à lâcher le morceau... p.57, j'abandonne la lecture! Culpabilité, peur de manquer quelque chose et incertitude, je me raisonne... ce sont des choses qui arrivent! Voilà, demain j'irai le rendre à la biblio... Ouf!

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Ca ne te plaît pas ? C'est un de mes futurs achats, dès sa sortie en poche...

Jules a dit...

C'est supposé être drôle et à la page 57 je n'avais même pas eu une ébauche d'un sourire! De plus, l'histoire d'un gay qui ne peut résister à l'appel de mâles sur le web, ce n'est pas ma tasse de thé... pourtant je ne suis pas homophobe! ;-p Comme j'ai un grosse PAL, je passe à autre chose!

Anonyme a dit...

Arf, je pensais le lire également mais je crois que je vais choisir un autre livre ^^

Anonyme a dit...

Bon ben moi qui voulait le lire, je me tâte...

Jules a dit...

On a peut-être pas toutes le même sens de l'humour... moi, un gay qui s'achète un fer à repasser à 125$ ou un aspirateur à 500$ et qui jubile ça me fait pas vraiment rire!