jeudi 3 mai 2007

Les Braban, Patrick Besson.

Un membre de La famille Braban raconte les tribulations de son clan excentrique et détraqué. On y croise Benito, emprisonné pour avoir violé sa mère, Cinecittà, amoureuse d'un pervers délinquant, Bob, le bébé fluet et farceur, Maman, phobique des 14 juillet, Papa, passionné de yoga et de politique internationale... Une saga familiale cruelle et réjouissante.




Dans ce roman, Cinecittà vole définitivement la vedette aux autres membres de la famille Braban. Ce sont surtout ses aventures périlleuses que retrace, ici, sa soeur ou son frère (cette personne ne sait pas exactement ce qu'elle est!). Très drôle au début, très noir au milieu et imvraisemblable à la fin, j'ai apprécié l'humour des débuts pour finir par le trouver trop cynique... L'auteur fait honneur à votre intelligence en allant en avant et puis derrière et en vous soumettant des passages à relire deux fois, tels que ceux-ci:




"Elle lisait parce qu'elle pensait qu'il fallait lire et lisait de préférence ce que tout le monde lisait, car elle se disait que si tout le monde lisait quelque chose, ça devait être que cette chose était bonne à lire pour tout le monde." p.19




"Par conséquent, nous en étions à nous demander si elle ne nous disait pas la vérité, pour finir par penser que c'était là précédémment qu'elle voulait, à l'aide d'un mensonge maladroit, nous mener: nous demander alors que nous étions persuadés qu'elle nous mentait, si elle ne nous disait pas la vérité! p.65




À lire si vous avez envie d'un roman pseudo-jubilatoire, psychologique et enrageant par moment... Désolée pour la critique plutôt courte et imprécise, je rentre tout juste d'un aller-retour Québec-Montréal dans lequel, j'ai presque honte de le dire, j'ai manqué de lecture! Nous nous sommes arrêtés au Archambault sortie 95 tout près du IKEA où je ne suis même pas entrée!! Il me fallait un livre pour le retour et oh! misère qu'il n'y a rien dans ce magasin!!


-Euh! Non, nous n'avons pas "Froidure" de Kate Moses...

-Euh! Non, vraiment désolée nous ne l'avons pas non plus ("Le liseur" de Bernhard Schlink)...

-Ok, merci je vais trouver autre chose!


Résultat: "Le soleil des Scorta", Laurent Gaudé. Je ne peux plus le lâcher! Malgré que l'étiquette Goncourt 2004 me répugnait...!! Oui, oui! Parce qu'après avor lu "Trois jours chez ma mère" de François Weyergans, j'avoue ne plus comprendre les critères d'évaluation des jurys...
Bonne nuit, mes oreillers, mon lit et les Scorta m'attendent...


2 commentaires:

Anonyme a dit...

Tu vas voir jusqu'à la dernière page tu seras heureuse là bas sous le soleil italien!

Anonyme a dit...

Oh oui! En effet moi aussi j'ai été heureuse jusqu'à la dernière page sous ce chaud soleil d'Italie!

Faut pas se laisser rebuter par l'étiquette du Goncourt, dans ce cas-ci le jury a visé juste.