samedi 30 août 2014

Les lisières, Olivier Adam.

Tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence : sa femme l'a quitté, ses enfants lui manquent, son frère l'envoie s'occuper de ses parents, son père ouvrier s'apprête à voter FN et le tsunami ravage le Japon, son pays de coeur. De retour dans la banlieue de son enfance, il n'aura d'autre choix que se tourner vers son passé pour comprendre le mal-être qui le ronge. Comment devient-on un inconnu aux yeux de ses proches ? Comment trouver sa place dans un monde devenu étranger ? 

Abandon de lecture p.214...  pour une lecture commune.  La honte!

Si ce roman ne s'intitule pas "Un roman français", c'est que Frédéric Beigbeder avait déjà utilisé le titre pour l'un de ses romans!

Les pavillons, Darty  et les échelles sociales bien marquées même chez les jeunes ont eux raison de moi! C'est une lecture très française.  Je n'ai rien contre cela, mais lorsque l'histoire est triste et ennuyante et traitée sous un angle introspectif particulier, j'étouffe un peu et je me perd carrément dans une culture bien différente... même si nous parlons la même langue. Une seule référence a réveillé une étincelle en moi, soit celle de la série télévisée américaine Mad Men, mais cela n'a point suffit pour poursuive.

Je vous laisse donc les liens vers chez Enna et Lucie qui auront peut-être publié leur billet qui, j'espère, sera plus positif que le mien car j'ai déjà aimé cet auteur!

ISBN: 9782290068489

5 commentaires:

enna a dit...

je ne t'en veux pas du tout et même pendant ma lecture je me suis demandée comment tu pourrais comprendre certains aspects franco français de ce roman. Je suis persuadée que le même roman sur la société québécoise, ses enjeux économiques et sociaux,me serait passé un peu au-dessus. Du coup tu n'as pas pu t'intéresser au personnage de Paul, ce que je comprends très bien ;-)

Jules a dit...

Enna: Paul est très imbu de lui-même, c'est un autre aspect que j'ai moins apprécié!

enna a dit...

ben en fait, je n'ai pas trouvé... j'ai trouvé qu'il avait un regard vraiment critique sur lui même, il se juge autant qu'il juge les autres. Enfin, c'est mon impression.

Lucie a dit...

Je me suis réveillée au sujet de cette lecture commune... hier!
Je suis complètement ensevelie sous les diktats de la rentrée! Mea culpa...

Jules a dit...

Lucie: pas de problème, fais-moi signe si tu le termines!! :P