« Dix ans plus tard, Colombo a changé. Mais la haine reste partout palpable. Elle s'est infiltrée dans l'air, s'est imprégnée jusque dans le béton des murs et l'asphalte des rues sales. »
En décembre 2004, un tsunami frappe le Sri Lanka, un pays déjà déchiré par une guerre civile qui dure depuis vingt ans. Le journaliste Jean-Nicholas Legendre est dépêché sur les lieux alors qu'il a du mal à se sortir de son propre tsunami intérieur.
En décembre 2004, un tsunami frappe le Sri Lanka, un pays déjà déchiré par une guerre civile qui dure depuis vingt ans. Le journaliste Jean-Nicholas Legendre est dépêché sur les lieux alors qu'il a du mal à se sortir de son propre tsunami intérieur.
Chargé de couvrir les conséquences de la catastrophe, il se rend dans le Nord, contrôlé par les Tigres tamouls, qui s'opposent au gouvernement central majoritairement composé de Cinghalais. Les circonstances tragiques auxquelles Jean-Nicholas sera confronté l'amèneront à accepter le drame qui a bouleversé son existence et à se réconcilier avec la vie.
Parce que j’ai autant d’affinité avec la politique étrangère que le tango d’Argentine, on réaliserait rapidement que j’ai les deux pieds dans la même bottine au moment de m’exprimer sur ces sujets. Alors, j’ai choisi de lire Tsunamis comme un roman d’aventure. Une grande aventure qu’entreprend un homme qui a tout perdu et qui profite de l’adrénaline que provoque une catastrophe naturelle pour oublier sa propre catastrophe personnelle.
Si je n’avais pas imaginé qu’il y aurait une suite à Un monde mort comme la lune, c’est avec un
grand plaisir que j’ai retrouvé Jean-Nicholas Legendre dans le rôle d’un journaliste
téméraire qui ne se contente pas de la moyenne mais qui a toujours à cœur de
fournir des reportages au top de la profession.
S’il n’hésite pas à repousser les
limites et prend lui-même beaucoup de risques, ils entraînent parfois son
entourage dans des situations difficiles.
Apsara, son fixer au Sri Lanka
a peut-être vu une belle opportunité de s’affirmer en tant que femme dans ce
pays aux mœurs différentes des nôtres, mais elle n’a certainement pas signé
pour ce que Jean-Nicholas lui fait vivre!
C’est un roman à suspense. La
guerre civile du Sri Lanka est complexe et je ne tenterai même pas de vous
exposer les faits car Michel Jean le fait parfaitement mais disons que le mot
sécurité a été banni du dictionnaire là-bas.
À un certain moment, c’est très intense et j’étais tellement absorbée
par le destin de Jean-Nicholas que je n’ai pas porté attention à certains
détails et je n’ai pas du tout vu la fin venir!
Une belle fin, touchante et remplie d’espoir.
Tsunamis est un
excellent roman sur la profession de journaliste en terrain miné, mais il a
également un petit côté tendre et concupiscent que l’on retrouve souvent dans
les livres de Michel Jean. En terminant,
l’auteur revient souvent sur le passé de Jean-Nicholas, je dirais donc qu’il
n’est pas essentiel d’avoir lu Un monde
mort comme la lune avant, mais je vous le recommande fortement car il met
en place les bases du personnage. Vous
aurez vite compris que cet homme a besoin de sensations fortes! Comme l’auteur peut-être?
1 commentaire:
Malgré ton billet enthousiaste, une lecture qui ne me tente pas.
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