Avons-nous une dette envers les gens qui nous aiment ? Est-ce un signe de faiblesse ou de force que de quitter quelqu’un qui a besoin de nous ? Voilà les questions qui sont au coeur de ce premier roman d’Ann Packer. Carrie Bell a vingt-trois ans. Elle n’a jamais quitté sa ville natale, au Wisconsin. Elle n’a toujours eu qu’une seule meilleure amie et qu’un seul petit ami, un garçon sérieux, sympathique, qu’elle a connu à l’école secondaire. Mais, un jour, à son grand désarroi, sa vie commence à lui paraître étriquée, suffocante même, et elle songe à tout quitter. Tout… ce qui veut aussi dire Mike, son fiancé. Mais le jour où Mike est victime d’un accident, le quitter semble impossible, quoique plus urgent que jamais. Voilà le dilemme dont se nourrit ce roman. Et la façon dont Carrie réussit à le résoudre. Grâce à l’élégance de l’écriture, à sa construction implacable, à la subtilité des émotions qu’il traduit, à la complexité morale qui s’y déploie, ce roman marque l’émergence d’une romancière prodigieusement douée. « Un premier roman captivant. Packer incarne ses personnages avec un souci du détail digne d’un naturaliste, ce qui fait qu’on a l’impression qu’elle les observe plus qu’elle ne les invente, les rendant capables de faire des erreurs que l’auteur n’aurait jamais pu prévoir. Cela se traduit par un véritable suspense. » The New Yorker
Décidément, c'est un weekend pourri en lecture! Je viens tout juste de m'arrêter à la page 70 parce que je viens de réaliser que j'ai déjà lu ce livre il y a un peu plus d'un an! Bravo championne, une mémoire d'éléphant moi? NON! De souvenirs (parce que je suis allée voir plus loin pour m'assurer de ma gaffe), c'est un livre très émouvant et touchant! Je me rappelle même avoir versé quelques larmes... une belle histoire d'amour et d'amitié que je n'ai pas regretté d'avoir lu!
8 commentaires:
Amour, amitié, quelques larmes et une valise rose sur la couverture, je note de suite sur mon joli cahier LAL :)
Bisous et bonne semaine.
Tout pareil qu'Anjelica... sauf la valise rose. J'aime pas le rose!
Alors si tu te mets à relire d'ancienne lecture tu n’es pas sortie de l’auberge !!! ;-o)
Je ne connais pas cet auteur, mais la critique du The New Yorker est alléchante !
bon mais si tu l'as aimé, pourquoi ne pas le relire ?
En tout cas, il me tente beaucoup, je le note tout de suite. J'ai l'impression que je vais me retrouver là-dedans...
C'est ce qui arrive aux grandes lectrices qui ont de GRANDES pal et finissent par se perdre !!
mais peut-être qu'inconsciemment tu avais très envie de le relire!
je l'ai dans ma pal, cet amour de jeunesse, depuis plusieurs mois..!
bonne semaine, Jules!
Tiens ça me rappelle les coms que tu postes à droite à gauche et dont tu ne te souviens pas la teneur ;)
[comment tu sais ça ? Ben tu en as parlé chez machine... :D]
Flo: tu te moques de ma faiblesse?! hum,hum...
Je viens de le terminer et j'ai vraiment adoré.
Bisous
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