jeudi 20 septembre 2007

C'est quoi ça?!

Le magazine Le Point fait des tests: Les home cinémas tout en un au banc d'essai.


J
e me pose une question, sans rancune... Est-ce que le Québec est seul à tenter de préserver la langue française? (Parce qu'ici nous parlons de cinéma-maison...).


Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Je pense qu'ils (les francophones Outre-Mer) le perçoivent plutôt comme du snobisme. C'est à la mode d'utiliser des anglicismes. En fait, ils nous trouvent ridicules (gentiment, quand même) lorsque, par exemple, des titres de films ou de séries sont traduits. Perdu pour Lost. Comme si parce que nous utilisons la traduction française, nous sommes trop idiots pour comprendre l'anglais. Mais pas du tout!

Il y a une certaine condescendance chez certains (inconsciente, peut-être?) même qui me blessent. Je ne dis pas ça parce que je me trouve meilleure, j'en fait des fautes!! Mais je trouve ma culture aussi bonne que la leur.

Anonyme a dit...

j'ai envie de dire que oui, le québec est le seul "pays" (excuse les guillements mais techniquement, le québec est une province d'un pays!) à préserver la lanue française.
Je sais que vous avez une loi qui interdit la langue anglaise et que chez vous, au mcdo, on commande un joyeux festin et non un happy meal comme en France!
Je trouve ça drôle pour être franche, mais je ne sais pas si cette loi émane de la culture ou l'inverse...

Par contre, je trouve quand même que pour des gens qui préservent la langue française, vous faites beaucoup d'anglicissimes!
Les filles sont "cutes" n'est ce pas ??
Et celle que je préfère c'est quand je dis merci on me répond : "bienvenue". Soit la traduction littréale française qui concrêtement en français, ne veut rien dire.

Mais ne vous méprenez pas, j'adore le québec, j'adore les québécois ! C'est mon pays merveilleux le québec, ma meilleure amie, venant du Saguenay et ayant habité 6 ans à montréal pour être aujourd'hui à Paris pendant quelques temps pourra vous le confirmer!

Grominou a dit...

En effet, on dirait que pour tout ce qui est nouveau, les Français n'essaient même pas de trouver un équivalent qui sonne français. Au contraire, cela fait «branché» d'utiliser le terme anglais. Si on comptait seulement sur eux, on dirait encore software pour logiciel, par exemple!

Par contre, je suis d'accord avec Émeraude sur le fait que nous utilisons nous aussi beaucoup de termes anglais, surtout dans le langage parlé: c'est cool, c'est le fun, mon chum...

Ce qui m'agace encore plus, c'est quand on veut éliminer des expressions qui sont supposément des calques de l'anglais, mais utilisées ici depuis des décennies, et les remplacer par l'expression anglaise, «acceptée» dans notre langue. Je pense notamment à «fin de semaine», qui devrait supposément être remplacé par «week-end», qui se trouve dans
le Robert! Tu remarqueras que depuis quelques années on ne nous souhaite plus que «bon week-end» à Radio-Canada! Ça m'énerve!! Mais je disgresse, ce n'est pas tout à fait le sujet de ton billet... ;-)

PS pour Émeraude: la langue anglaise n'est pas «interdite» ici, seulement encadrée pour assurer la prédominance (et donc la survie) du français...

Jules a dit...

Merci à vous trois pour vos interventions très intéressantes. Moi, ce qui m'agace dans le fond, c'est lorsque de grandes institutions ne font pas l'effort de faire attention comme dans ce cas du magazine Le Point... Parfois, en France, les termes utilisés sont tirés par les cheveux: faire du "roller" dans le parking du "shopping center" le weekend... je l'ai entendu sur place!! ;)

Anonyme a dit...

Je suis d'accord avec la première personne, je me suis souvent sentie idiote devant des Européens qui utilisent des angliscismes gros comme le bras (avec l'accent français en plus! Mdr!) mais qui trouvaient les miens incorrects et qui tiquaient! Hey! Ça va dans les 2 sens, tu me reprends, je te reprends!! Mdr! Heureusement, les Européens que je fréquente sont ouverts et sont aussi amoureux de la langue que moi.

En fait, ce que je déplore dans un sens général, ce sont les angliscismes limitatifs. Parfois, en creusant, on trouve bien mieux dans notre propre langue. Mais d'autres fois, franchement, les angliscismes -ou les emprunts dans quelques langues que ce soit- mettent de la couleur et témoignent d'un autre temps. J'aime l'argot, pas vous?