Hundreds Hall n'est plus que l'ombre de lui-même; depuis longtemps les glaces ternies ont cessé de refléter ces fêtes qui animaient le manoir au temps de sa splendeur. Victime elle aussi des ravages de la Seconde Guerre mondiale et des tensions qui déchirent le tissu social de l'Angleterre, la famille Ayres, qui habite Hundreds depuis des générations, est abandonnée à son triste sort. Malgré la débâcle, la mère tente de cacher son infortune tandis que le fils, blessé au combat, peine à assurer la relève, aidé par sa sour, Caroline, une femme vive et indépendante.
Venu un jour s'occuper d'une domestique souffrante, le docteur Faraday, qui a connu enfant la belle époque du manoir, se lie bientôt d'amitié avec la famille. Il sera avec elle témoin d'une succession d'événements de plus en plus effrayants. Se peut-il que les Ayres, hantés par les souvenirs d'une vie révolue, soient aussi tourmentés par une autre présence rôdant dans les corridors de Hundreds Hall?
Subtil mélange de fresque familiale, de roman social et de suspense gothique, le cinquième ouvrage de Sarah Waters, finaliste au prix Booker, vient confirmer d'éclatante manière le formidable talent d'une romancière ensorcelante.
Difficile de faire l'éloge de ce livre au même niveau que Le Devoir, mais dans mes chaussures de lectrice du dimanche, je peux vous confirmer qu'il y a très longtemps qu'un livre s'est offert le luxe de compétitionner avec l'horloge avant l'heure de dormir! Toute une succession d'événements plus étranges les uns que les autres et rarement résolus poussent le lecteur à ne pas lâcher prise... Lorsqu'un chapitre se termine ainsi: "quelque chose de terrible arrivait à Hundreds Hall" (p.233) et que les pages d'avant avaient fait monter votre rythme cardique, vous êtes franchement (et agréablement) coincés et vous devez poursuivre votre lecture! Ce roman est un savant mélange de suspense et de romance qui vous tient en haleine presque du début (un peu lent) jusqu'à la fin. Hundreds Hall donne froid dans le dos et pour rien au monde j'y aurais passé une nuit! Si ses habitants semblent normaux, nous ne sommes pas vraiment convaincus que la mauvais chose vient nécessairement de l'extérieur; Caroline, Roderick et leur très charmante maman sont peut-être tout simplement dérangés ... En tout cas, le docteur Faraday semble réfuter les deux options et c'est un peu à nous de faire la part des choses... D'ailleurs, c'est à se demander quels sont les vraies intentions de ce médecin de famille très dévoué? Ce sera à vous de découvrir son histoire.
Venu un jour s'occuper d'une domestique souffrante, le docteur Faraday, qui a connu enfant la belle époque du manoir, se lie bientôt d'amitié avec la famille. Il sera avec elle témoin d'une succession d'événements de plus en plus effrayants. Se peut-il que les Ayres, hantés par les souvenirs d'une vie révolue, soient aussi tourmentés par une autre présence rôdant dans les corridors de Hundreds Hall?
Subtil mélange de fresque familiale, de roman social et de suspense gothique, le cinquième ouvrage de Sarah Waters, finaliste au prix Booker, vient confirmer d'éclatante manière le formidable talent d'une romancière ensorcelante.
Difficile de faire l'éloge de ce livre au même niveau que Le Devoir, mais dans mes chaussures de lectrice du dimanche, je peux vous confirmer qu'il y a très longtemps qu'un livre s'est offert le luxe de compétitionner avec l'horloge avant l'heure de dormir! Toute une succession d'événements plus étranges les uns que les autres et rarement résolus poussent le lecteur à ne pas lâcher prise... Lorsqu'un chapitre se termine ainsi: "quelque chose de terrible arrivait à Hundreds Hall" (p.233) et que les pages d'avant avaient fait monter votre rythme cardique, vous êtes franchement (et agréablement) coincés et vous devez poursuivre votre lecture! Ce roman est un savant mélange de suspense et de romance qui vous tient en haleine presque du début (un peu lent) jusqu'à la fin. Hundreds Hall donne froid dans le dos et pour rien au monde j'y aurais passé une nuit! Si ses habitants semblent normaux, nous ne sommes pas vraiment convaincus que la mauvais chose vient nécessairement de l'extérieur; Caroline, Roderick et leur très charmante maman sont peut-être tout simplement dérangés ... En tout cas, le docteur Faraday semble réfuter les deux options et c'est un peu à nous de faire la part des choses... D'ailleurs, c'est à se demander quels sont les vraies intentions de ce médecin de famille très dévoué? Ce sera à vous de découvrir son histoire.
Ce n'est que mon deuxième Waters, mais son talent se confirme ici. Les aspects psychologiques et sociaux sont maniés de façon habile, de quoi assurer le succès du roman! Pour ce qui est de la traduction, rassurez-vous, je n'y ai pas rencontré de phrases mal tournées, ni d'expressions déplaisantes et incompréhensibles pour le lectorat québécois. Donc, un coup de coeur et je suis loin d'être certaine de retomber un jour sur un aussi bon roman dans le genre! Un coup de coeur également pour le livre en soi qui est magnifique en couverture et en texture de papier choisis. Encore là, rien à cacher, Alto a du goût!
20 commentaires:
Sarah Waters a vraiment du talent! J'ai encore deux romans d'elle dans ma PAL, avant de lire celui-ci, quand il sortira en poche en anglais! :)
J'attendais avec impatience que quelqu'un en parle et si en plus tu confirmes tout le bien que j'en espérais... :)
Je le veux!!!! purée va falloir encore attendre un an pour la sortie en poche. Ca me semble être différent de ce qu'elle fait d'habitude, non?
Pimpi: Je pense que le prochain sera "Caresser le velours" dans mon cas...
Cathulu: je confirme, je confirme! :p
Juliette: je ne suis pas experte en la matière, mais je pense que oui c'est totalement différent!
Une auteure que j'aime vraiment beaucoup. Je note avec plaisir.
J'avais beaucoup aimé ma lecture de "Du bout des doigts". Je tenterai volontier celui là! Et c'est vrai que la couverture est très belle.
Suzanne et Abeille: vous aimerez, j'en suis certaine!
Je connais l'auteur pour avoir lu Du bout des doigts mais je ne connaissais pas du tout ce titrè. Il me tente également beaucoup.
Le cote etrange me rebute un peu surtout que ma derniere experience avec cette auteure (Ronde de nuit) avait ete tres mauvause...
Marguerite: oui, oui, il faut le noter!!
L'ogresse: il est différent... peut-être que tu aimeras un peu plus. Moi-même je n'aime pas trop le genre et j'ai beaucoup aimé.
Comme j'adore cette auteure, je le note ... il ne m'en reste plus qu'un à lire avant celui-là !
Joelle: lequel liras-tu avant? Caresse de velours, c'est bien?
J'avais adoré Fingersmith (Du Bout des doigts)! J'ai vu l'article du Devoir de samedi mais ne l'ai pas lu, je trouve que souvent ils racontent trop l'intrigue!
Ok, c'est beau, c'est noté!!! J'attends aussi la sortie en poche en anglais... à moins que je ne l'aie déjà commandé, ça se pourrait aussi!!! Mais bref, c'est un livre que je vais lire, maintenant que je vois un avis positif!!
Grominou: c'est toujours mon problème dans mes commentaires! Je mets le minimum sur l'histoire pour ne rien dévoiler!
Karine: on va t'avoir à l'usure!!! Il y a plusieurs avis positifs sur ce live!!
Ah ! Je le note ! J'ai eu un grand coup de coeur pour Du bout des doigts et j'ai lu Affinités cet été. Inférieur mais tout aussi prenant !
"L'intrus" sort bientôt chez nous, je m'en réjouis d'avance. J'ai beaucoup aimé "Du bouts des doigts" et je retenterai l'expérience avec plaisir.
Theoma et Ys: je pense que c'est Denoël qui le publie en France... il ne sera pas aussi beau que notre version québécoise nanananana :p
j'ai eu délicieusement peur....
ce livre est une merveille,une echappée vers un autre monde
Je l'ai lu, et je suis scandalisé. Ce livre est une escroquerie. Tout le long, l'auteur s'emploie à bâtir une intrigue, des mystères oscillants entre le possible et l'impossible, pour au final... Une solution que je ne révélerai bien entendu pas ici, mais qui, pour moi, est une véritable arnaque. J'ai rarement eu autant l'impression de perdre mon temps en lisant un roman.
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