Un livre qui se lit dans un seul souffle, car on se demande bien qu'est-ce qui pousse une femme à tout plaquer le jour de son vingt cinquième anniversaire de mariage pour fuir en Italie! Elle part en voiture, ce qui lui laisse amplement le temps de revenir sur ses souvenirs d'adolescente amoureuse de cet inoubliable Dario. Sa soeur Christine prend également une grande place dans ce récit, elle est mongolienne et attachante. La route est parsemée de rencontres pas toutes utiles, mais elles ajoutent à la couleur du livre et meublent un peu la route de cette femme qui ne semble pas avoir de doute sur son geste, mais qui a quand même le besoin d'être rassurée et approuvée surtout par sa fille aînée Zoé. C'est un livre court qui offre quelques surprises dans les dernières pages. C'est mon premier Olmi, mais ce n'est pas ici que je deviendrai une adepte inconditionnelle de l'auteure...
lundi 13 septembre 2010
Le premier amour, Véronique Olmi.
Cette histoire d’amour s’ouvre étrangement : une femme, qui prépare un charmant dîner pour fêter son anniversaire de mariage, descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin. Celle-ci est enveloppée dans un vieux journal où figure une petite annonce – qu’elle lit. Aussitôt, elle remonte chez elle, éteint son four, prend sa voiture, et s’en va… Qu’y avait-il donc dans cette petite annonce ? Pourquoi cette fuite ? On l’apprendra au fil du roman, un très beau et très poignant roman où les saveurs de l’enfance se mêlent au désarroi des adultes… L’héroïne de ce livre arrivera bientôt à Gênes, en Italie. Dans une belle maison, l’attend une femme – et un homme qui, semble-t-il, a perdu la mémoire. A moins qu’il ait choisi de seulement se taire… Flash-back : cet homme (très beau, très poétique) a été, longtemps avant, le « premier amour » de la narratrice. Puis, à la suite d’un épisode qui ne sera révélé qu’à la fin, il a choisi de devenir amnésique. Son épouse, soucieuse de raviver sa mémoire morte, et sachant qu’il avait aimé la narratrice, a fait publier cette petite annonce destinée à confronter son époux à un cher souvenir d’enfance. Cette ruse suffira-t-elle ? Et pourquoi cet homme, béni par la vie, a-t-il ainsi choisi de se murer en lui-même ? Dans ce roman, tissé de passé, et dont l’intrigue est haletante, Véronique Olmi brasse la plupart des thèmes qui lui sont chers : l’amour, la folie, les chansons, la fidélité des sentiments, l’ineffaçable empreinte des premiers émois. Elle atteint, avec ce livre, le sommet de son art romanesque.
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14 commentaires:
Je n'ai encore jamais lu cet auteur... Mais finalement rien ne presse ! ;-)
Ce livre-ci m'avait déçue ... je m'attendais à autre chose, et puis je n'avais pas retrouvé ce que javais aimé chez elle.
Fashion me l'a prêté, on verra. J'aimerais beaucoup lire Ce que je sais de Vera Candida.
Marie: non, il peut attendre!
Leiloona: j'imagine qu'elle en a des meilleurs, car elle semble avoir du succès en France non?
Choupy: ah non ça c'est Véronique Ovaldé! :)
Toujours pas lu cette auteure. Pas très envie.
Euh je crois bien que je vais passer outre et poursuivre mes lectures de ma pile.
Je n'ai pas du tout été emballée par le seul roman de Véronique Olmi que j'ai lu, qui s'appelait "Bord de mer", je crois. Mais je vois que tu lis "Seul le silence" : alors ??? Que du bonheur, non ????
Valérie et Suzanne: ce ne sera pas vraiment une grande perte malheureusement...
Ys: oui et c'est bien meilleur, mais je prends mon temps!!!
J'en ai lu beaucoup du bien... et du moins bien. Je suis donc curieuse alors il est noté!
Commee Leiloona, c elivre m' aun peu déçue ... je te conseille Bord de mer
Ah tiens c'est marrant, le même titre qu'un scénario de Pagnol (qu'il n'a jamais tourné), publié en Pocket... Rien à voir!
(s) Ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Loi du cine: les pages couvertures et les titres sont parfois identiques!
Quand même... le sujet m'intrigue. Parfois, tout laisser derrière soi, ça fait rêver (même si j'aime trop ma vie pour passer à l'acte!). Ça tombe bien, il est dans ma PAL! Je vais laisser décanter la lecture de La vie en vérité, et j'y viendrai.
Marie-Claude: tu fais bien! Parfois lire un auteur à la chaîne peut nuire! J'avais ça avec Jacques Poulin et j'ai été plusieurs années sans le relire après!!
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