Dans le geste ambitieux d’ouvrir le temps, cette improbable communauté tissée d’invisibles liens autour d’indicibles pertes acquiert, dans l’être ensemble, l’élan qu’il faut pour continuer. Et dans le frottement de sa vie à d’autres vies, l’ex-docteur Lassalle va trouver un chemin.
Jeanne Benameur bâtit un édifice à la vie à la mort, un roman qui affirme un engagement farouche. Dans un monde où la complexité perd du terrain au bénéfice du manichéisme, elle investit l’inépuisable et passionnant territoire du doute. Contre une galopante toute-puissance du dogme, Profanes fait le choix déterminé de la seule foi qui vaille : celle de l’homme en l’homme.
J'ai lu au moins 6-7 billets sur ce livre et tous s'entendent pour dire que c'est un roman émouvant qui vaut la peine d'être lu! Je suis de cet avis et je ne vous ferai pas un billet très long ou très descriptif parce que ce que j'ai aimé de ce livre est assez simple et ajouter toutes les citations qui m'ont plues serait titanesque...
Octave Lasalle est un vieil homme très seul avec une vieille blessure, soit la mort de sa fille Claire et la séparation d'avec sa femme Anna qui a suivi cet événement. Depuis très longtemps, il est aux bons soins de madame Lemaire mais un jour il a resenti le besoin vital de voir vibrer sa maison à nouveau en engageant quatre autres personnes. Chacun a sa tâche et sa plage horaire, mais tous possèdent une clé de la maison et une chambre dont ils peuvent faire usage. J'arrive à ce que je voulais vous dire de bien au sujet de ce livre, à ce qui m'a séduite, c'est la découverte de chacun de ces personnages. Marc, Yolande, Béatrice et Hélène sont tous d'horizons différents et ont accepté ce travail pour des raisons personnelles. Que ce soit pour combler un vide ou pour obtenir un revenu alléchant, tous finissent par développer un attachement solide à Octave, au jardin, à la maison et aux autres... et nous aussi! Voilà, ce sont toutes ces relations fragiles qui se déploient tranquillement devant nos yeux qui sont magnifiques dans ce roman. Le mystère de Claire est aussi intrigant, mais dans mon cas, il a été mis en second plan, comme un prétexte pour le reste.
Octave Lasalle est un vieil homme très seul avec une vieille blessure, soit la mort de sa fille Claire et la séparation d'avec sa femme Anna qui a suivi cet événement. Depuis très longtemps, il est aux bons soins de madame Lemaire mais un jour il a resenti le besoin vital de voir vibrer sa maison à nouveau en engageant quatre autres personnes. Chacun a sa tâche et sa plage horaire, mais tous possèdent une clé de la maison et une chambre dont ils peuvent faire usage. J'arrive à ce que je voulais vous dire de bien au sujet de ce livre, à ce qui m'a séduite, c'est la découverte de chacun de ces personnages. Marc, Yolande, Béatrice et Hélène sont tous d'horizons différents et ont accepté ce travail pour des raisons personnelles. Que ce soit pour combler un vide ou pour obtenir un revenu alléchant, tous finissent par développer un attachement solide à Octave, au jardin, à la maison et aux autres... et nous aussi! Voilà, ce sont toutes ces relations fragiles qui se déploient tranquillement devant nos yeux qui sont magnifiques dans ce roman. Le mystère de Claire est aussi intrigant, mais dans mon cas, il a été mis en second plan, comme un prétexte pour le reste.
C'est mon premier roman de Jeanne Benameur, notre histoire ne s'arrêtera pas ici. J'ai peut-être levé les yeux au plafond face à quelques clichés, mais ce n'est rien si on compare avec le reste de ses magnifiques mots, pensées et haiku!
"Quand je n'ai plus de refuge, je vais dans les mots. J'ai toujours trouvé un abri, là. Un abri creusé par d'autres, que je ne connaîtrai jamais et qui ont oeuvré pour d'autres qu'ils ne connaîtront jamais. C'est rassurant, de penser ça. C'est peut-être la seule chose qui me rassure vraiment." (p.134)
Elles en parlent probablement beaucoup mieux que moi: Mirontaine, Lucie, L'or des livres, Sentinelle, Sur mes brizées, Noukette, Un autre endroit pour lire,
"Quand je n'ai plus de refuge, je vais dans les mots. J'ai toujours trouvé un abri, là. Un abri creusé par d'autres, que je ne connaîtrai jamais et qui ont oeuvré pour d'autres qu'ils ne connaîtront jamais. C'est rassurant, de penser ça. C'est peut-être la seule chose qui me rassure vraiment." (p.134)
Elles en parlent probablement beaucoup mieux que moi: Mirontaine, Lucie, L'or des livres, Sentinelle, Sur mes brizées, Noukette, Un autre endroit pour lire,
ISBN: 978-2-330-01428-5
6 commentaires:
On te sent sous le charme de ce roman, en effet.
Alex: et je pense que c'est la tendance générale!
C'est fou, malgré tous vos billets, je n'arrive pas à avoir envie de le lire.
Valérie: il y a des tonnes de livres comme ça dans mon cas! La peur d'être déçue souvent...
Tu en parles très bien... Une vraie pépite ce roman !
Je vais bientôt la découvrir cette auteure dont on parle tant !
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