lundi 5 janvier 2015

The Glass Castle, Jeannette Walls.

The first book by the beloved author of the new novel The Silver Star, the extraordinary, one-of-a-kind, "nothing short of spectacular" (Entertainment Weekly) memoir from one of the world’s most gifted storytellers that has been on the New York Times bestseller list for more than six years.
 
The Glass Castle is a remarkable memoir of resilience and redemption, and a revelatory look into a family at once deeply dysfunctional and uniquely vibrant. When sober, Jeannette’s brilliant and charismatic father captured his children’s imagination, teaching them physics, geology, and how to embrace life fearlessly. But when he drank, he was dishonest and destructive. Her mother was a free spirit who abhorred the idea of domesticity and didn’t want the responsibility of raising a family.
 
 The Walls children learned to take care of themselves. They fed, clothed, and protected one another, and eventually found their way to New York. Their parents followed them, choosing to be homeless even as their children prospered.
 
 The Glass Castle is truly astonishing—a memoir permeated by the intense love of a peculiar but loyal family.

Quelle famille!  Je ne sais pas par où commencer...  Des anecdotes pas très rigolotes?  Jeannette, qui à 3 ans faisait cuire ses propres hot dogs sur la cuisinière, a été brûlée sur une grande surface de son corps la laissant avec des cicatrices pour la vie.  Ses parents, refusant de céder à la peur, la laisse encore cuisiner pour elle-même après l'incident. Oui, vous avez bien lu, elle n'avait que 3 ans!!!  Encore pire, à 4 ans, son père lui montre comment manier le pistolet.  Une autre fois, elle est expulsée de la voiture conduite par son père dans une courbe prise trop rapidement.  Et que pensez-vous de mettre les quatre enfants (incluant le bébé presque naissant) dans la remorque U-Haul sans fenêtre pour un déménagement qui nécessite au moins 14 heures de route?  Des situations dans ce genre, il y en a des tonnes dans cette biographie.  Même si souvent on a envie de rire parce que les situations sont cocasses, on ne peut s'empêcher de ruminer contre ces parents visiblement incapables d'élever des enfants.  Ce qui les sauvent à nos yeux, c'est qu'ils sont instruits et qu'ils arrivent à transmettre leur savoir... au moins!  Et c'est ce qui sauvera certainement trois des quatre enfants.

Rex Walls était alcoolique et rêveur.  Le château de verre, c'était son grand projet: une maison en verre dans le désert pour sa petite Jeannette.  Celle-ci n'a jamais cessé d'avoir confiance en son père malgré les déceptions et les défaillances.  Rose Mary, la mère de Jeannette, suivait son mari dans ses décisions les plus folles comme partir au milieu de la nuit en laissant tout derrière pour fuir les créanciers et cela, plus d'une fois. Elle était accro à sa folie!  Ils ont habité dans des endroits inusités, ont dormi à la belle étoile, ont souffert de la faim, du froid, de la malpropreté et du sarcasme des autres.  Je ne sais pas comment ces enfants ont pu survivre dans les conditions extrêmes imposées par leurs parents.  Les répliques de ceux-ci face aux observations de Jeannette et des autres sont à se jeter par terre.  Rose Mary et Rex sont souvent désarmants.  Une chose est certaine,  l'ennui n'était pas au rendez-vous dans le monde des Walls!

Ce qui est quand même beau dans tout cela, c'est que l'amour a été plus fort que tout et je pense que Jeannette Walls a voulu nous démontrer que même si on ne choisit pas ses parents, on peut "faire avec".

Pour un quatrième de couverture en français et un autre avis positif, rendez-vous chez Hop! sous la couette.

De mon côté, c'est un coup de cœur assuré cette année.  Ce livre sera difficile à battre et je comprends maintenant pourquoi il est resté sur la liste des bestsellers pendant plus de six ans!  Pourquoi ai-je mis tant de temps à le sortir de la PAL?!

6 commentaires:

Marie-Claude a dit...

Oh, Jules! Je suis si contente que tu aies aimé.
J'ignorais que le bouquin avait été sur la liste des bestsellers pendant plus de six ans! Quand même... Ton billet témoigne d'une lecture sensible et nuancée.
Merci à toi!

Jules a dit...

Marie-Claude: Écoute, je l'ai clanché comme on dit! Je n'en reviens pas! Tu parles de des parents fous!!! Pauvres enfants...

Grominou a dit...

Ça me fait un peu penser à Courir avec des ciseaux, qui m'a fait grincer des dents tout le long... Du coup, j'hésite!

Alex Mot-à-Mots a dit...

Best-seller pendant 6 ans ? Rien que ça !

Jules a dit...

Grominou: ah non, rien à voir avec Courir avec des ciseaux! J'ai détesté ce livre! :p

Alex: oui madame, celui du New Times en plus!!

Marie-Claude a dit...

Je confirme: rien à voir avec Courir avec des ciseaux!