mercredi 14 mars 2007

Extrait: "La petite marchande de prose", Daniel Pennac.

"Personne n'ose regarder les très laids, de peur de les blesser, et les très laids meurent de solitude, pour cause de délicatesse universelle."


"Quant au très beaux, tout le monde les regarde, mais ils n'osent regarder personne, de peur qu'on leur saute dessus. Et les très beaux meurent de solitude, pour cause d'admiration universelle."
(p.176)

2 commentaires:

BelleSahi a dit...

Et oui moi on me regarde tout le temps et c'est dur !!!!! Je rigole !!!

Anonyme a dit...

Oui, très juste, et très terrible...