Rachel et Anthony ont trois fils, Ralph, Edward et Luke. À leur tour, ceux-ci se sont mariés et ont fondé une famille. Mais Rachel, leur mère, n’a de cesse de vouloir régenter leur vie avec toute l’affection d’une mère attentive qui a fait du bonheur de ses enfants le centre de sa vie. Elle procède en douce, mais l’emprise n’en est pas moins grande et va parfois à l’encontre des nouvelles allégeances des fils, désormais époux avant d’être fils. Les belles-filles, aux personnalités très différentes, réagissent à leur façon.
Sans pathos ni sensiblerie, Les femmes de ses fils met habilement en scène l’affectueuse toile d’araignée des relations familiales — pour le meilleur et pour le pire. Quiconque s’est retrouvé empêtré malgré lui dans les excès de l’amour maternel ou les a vus à l’oeuvre chez autrui ne peut demeurer insensible à la voix juste qui monte à la lecture de ces pages. Les femmes de ses fils est un roman magnifique, tout en finesse et émouvant, parce qu’il se situe au plus près de ce qui est constitutif de la nature humaine : la famille, les liens familiaux, la condition de parents, celle d’enfants devenus adultes et la difficile entreprise d’émancipation des uns et des autres.
Joanna Trollope est l’auteur d’une quinzaine de romans encensés par la critique, dont Un amant espagnol, qui l’a rendue célèbre dans le monde anglophone, ainsi que La femme du pasteur, Une famille, La deuxième lune de miel, Les vendredis d’Eleanor et plus récemment, Désaccords mineurs (ce dernier titre publié au Québec chez Fides.
Elle vit à Londres.
Sans pathos ni sensiblerie, Les femmes de ses fils met habilement en scène l’affectueuse toile d’araignée des relations familiales — pour le meilleur et pour le pire. Quiconque s’est retrouvé empêtré malgré lui dans les excès de l’amour maternel ou les a vus à l’oeuvre chez autrui ne peut demeurer insensible à la voix juste qui monte à la lecture de ces pages. Les femmes de ses fils est un roman magnifique, tout en finesse et émouvant, parce qu’il se situe au plus près de ce qui est constitutif de la nature humaine : la famille, les liens familiaux, la condition de parents, celle d’enfants devenus adultes et la difficile entreprise d’émancipation des uns et des autres.
Joanna Trollope est l’auteur d’une quinzaine de romans encensés par la critique, dont Un amant espagnol, qui l’a rendue célèbre dans le monde anglophone, ainsi que La femme du pasteur, Une famille, La deuxième lune de miel, Les vendredis d’Eleanor et plus récemment, Désaccords mineurs (ce dernier titre publié au Québec chez Fides.
Elle vit à Londres.
Il est coutume chez moi de lire au moins un roman par année où il est question d’une famille qui se retrouve dans leur cottage au bord de la mer sur la côte est des États-Unis pour l’été. Généralement, rivalités, remises en question et nostalgie sont au rendez-vous. Il s’agit souvent d’histoires de femmes en opposition à leur mère présente ou récemment décédée ou encore en procédures de divorce. Elles s’y retrouvent pour se ressourcer ou encore pour liquider les biens familiaux. Elin Hilderbrand et Cathleen Shine sont des auteures qui me viennent tout de suite à l’esprit.
Les femmes de ses fils me fait beaucoup penser à ce genre de récit. Ce qui est rafraîchissant ici, c’est que nous sommes en Angleterre, parfois en bord de mer et parfois à Londres. Rachel et Anthony ont trois garçons qui volent de leurs propres ailes depuis un moment, mais il semble que cette réalité soit plutôt difficile à accepter par cette mère qui a l’habitude de se donner au maximum afin d’assurer le bonheur de tous. Lorsque Luke, le cadet, se marie enfin, elle a le sentiment de devenir inutile et cette situation lui donnera l’occasion d’être plutôt maladroite et blessante pour les femmes de SES hommes. Il est vrai qu’il faut lire au moins trois ou quatre fois le titre pour bien le saisir, mais au fur et à mesure que la lecture progresse, il prend tout son sens. Sigrid, Petra et Charlotte sont, bien entendu, des rivales pour Rachel qui perd un peu de son contrôle (mais pas totalement!) sur ses fils. Cette famille est soudée jusqu’à l’os, jusqu’au père (même!) qui n’hésite pas à se cacher derrière sa femme bien qu’il n’approuve pas toujours ses états d’âme. Comme il le dit si bien, elle est sa femme après tout! N’ayez craintes, Joanna Trollope n’a pas fait de cet homme une épave en chaussons sur le divan qui attend le prochain repas. Anthony est un homme de talent toujours actif malgré sa retraite. Il dessine des oiseaux et enseigne sa passion. Pour une fois, on peut vraiment dire que la couverture représente parfaitement le contenu et comme je suis sensible à cela, les Éditions Fides m’ont conquise!
Le réseau familial dans toute sa puissance représenté dans ce roman en fait une excellente fresque sociale sous le thème du clan. Celui qui traverse les crises en groupe et qui s’entraide afin que le bonheur familial ne soit jamais dilué. Un roman sans grands fracas, mais très enveloppant. Joanna Trollope est une belle découverte!
Jusqu'au 28 juin, Fides organise un concours sur Facebook afin de gagner 4 romans, dont celui-ci. C'est par ici.
ISBN: 9782762136227
8 commentaires:
Une histoire de belle-mère casse bonbon quoi !
Le Papou (fatigué par la pluie)
Quelle drôle d'idée ? Un sujet qui te plait ?
Le Papou: voilà! C'est bien dit!
Alex: oui, pour avoir eu l'impression d'entrer dans un clan tissé serré lorsque je me suis mariée!! :o)
J'aurais beaucoup aimé le gagner, celui-là!
Karine: j'aurais voulu gagner le lots au complet moi, ils ont tous l'air bons!
J'ai découpé la photo du livre dernièrement dans un journal littéraire. Il semble valoir la peine. Il a tout pour me plaire! C'est le premier billet que je lis sur ce livre :)
Milly: un livre qui n'a pas qu'une belle couverture en effet!
Je te cite:
«Il est coutume chez moi de lire au moins un roman par année où il est question d’une famille qui se retrouve dans leur cottage au bord de la mer sur la côte est des États-Unis pour l’été.»
Je suis pareille! :) Le meilleur que j'ai lu est "Quartier d'été" de Anne Rivers Siddon. Pas récent, mais comme c'est une vieille dame qui raconte ses étés à sa petite fille, on retourne en arrière. Savoureux.
À propos de celui-ci, c'est un autre roman qui m'attire énormément. Une fois de plus, tu nous présentes un fort beau billet. Je suis conquise! :D
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