lundi 17 novembre 2014

La patience du franc-tireur, Arturo Perez-Reverte.

Un éditeur charge Alejandra Varela, spécialiste de l'art urbain, de retrouver Sniper, graffeur célèbre pour son talent exceptionnel et ses actions de rue à la limite de la légalité et de la guérilla. Elle doit lui proposer, en même temps qu'une édition de ses œuvres, une grande rétrospective au MoMA. Mais personne n'a jamais vu le visage de Sniper ni ne sait où il se trouve. De Madrid à Lisbonne, de Vérone à Naples, Alejandra se lance alors sur ses traces et se retrouve prisonnière d'un piège mortel à mesure qu'elle comprend les véritables objectifs des performances stupéfiantes de cet artiste radical.
 
Après Le Peintre de batailles, Arturo Pérez Reverte revient à l'un de ses thèmes de prédilection en interrogeant, au fil d’une traque haletante et impitoyable dans l'univers du graffiti, la fonction de l’art aujourd’hui, pure beauté ou objet de spéculation, et les nouvelles formes de rébellion dans nos sociétés occidentales mondialisées.
Arturo Pérez-Reverte est né à Carthagène, Espagne, en 1951. Il a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Ses romans sont des succès dans le monde entier et plusieurs d’entre eux ont été portés à l’écran. Il partage aujourd’hui sa vie entre l’écriture et sa passion pour la mer et la navigation. Il est membre de la Real Academia Española de las Letras.
 
Troisième lecture pour ma participation au Club de lecture de Châtelaine, c'est un roman que j'ai beaucoup aimé pour les balades dans les villes d’Espagne et d’Italie    Lex traque sans relâche Sniper, le célèbre graffeur dont la tête est mise à prix.  Elles sont intéressantes pour leur  côté culturel.  Le roman m’a donné envie de me mettre à la recherche des graffitis dans les rues de ma ville.  Le roman offre également une belle puverture sur l'art contemporain.
Par contre, j'ai beaucoup moins apprécié le ton prétentieux des nombreux dialogues de tous les intervenants et graffeurs rencontrés par Lex sur le fait que le graffiti soit de l’art ou pas, ces discussion m’ont beaucoup ennuyée.  La direction que prennent les événements à la toute fin m’a aussi très déçue; la quête étant devenue trop personnelle pour Lex, j’ai senti que la fin ne collait pas avec le reste du bouquin.
 
Bien que je possède Reine du sud et Le capitaine Alatriste dans ma bibliothèque, je n’avais jamais lu cet auteur.  Il faudra que je lui accorde une autre chance puisque je sais qu'il est un auteur reconnu mondialement.  En attendant, j'offrirai cette copie à quelqu'un qui saura certainement l'apprécier mieux que moi...
 

2 commentaires:

Topinambulle a dit...

J'ai oublié de te féliciter pour ta participation au magazine. C'est super ! Je suis contente pour toi :)

Jules a dit...

Topi: merci! C'est une belle aventure!